Table ronde franco-allemande sur la mobilité du futur

Hôtel de ville de Metz                            

jeudi 23 mai 2019

Cette table ronde était organisée dans le cadre de « Metz est wunderbar », événement organisé sur une semaine pour souligner l’excellence franco-allemande de Metz à travers des tables-rondes, des concerts, des expositions et de nombreuses animations.

Initié le jeudi 23 mai au matin, cette conférence était portée par l’agence Inspire Metz en partenariat avec le WTC Metz-Saarbrücken et Behr Consulting. Elle a réunir chercheurs, entrepreneurs et élus français et allemands qui sont venus échanger sur deux grandes thématiques : la mobilité électrique et le véhicule autonome. L’objectif était de découvrir les projets en cours dans chaque pays et identifier les bonnes pratiques réalisées par chacun.

Plusieurs membres de l’IGR étaient présents.

Co-animée par Danièle Behr, fondatrice de BEHR Consulting, et Raimund Nowak, directeur général de la région métropolitaine de Hanovre, cette table-ronde a réuni une dizaine d’intervenants.

  • Jean-François Argence. Directeur des nouvelles mobilités au sein de Lohr Industrie
  • Joseph Beretta, Président de l’Avere-France
  • Heinrich Coenen, Directeur Electrification flotte des bus à BVG Berlin
  • François Gaillard, Vice-Président Innovation véhicules connectés et autonomes au sein du groupe PSA
  • Dominique Gros, Président de l’agence Inspire Metz, 1erVice-Président de Metz Métropole, Maire de Metz
  • Günter Heinrich, 2ème Vice-Président Landtag de Sarre
  • Arndt Müller, Président du Conseil d’Administration, Stadtwerke de Trier et sa région
  • Christine Peyrot, Directrice Commerciale et Marketing Transports Autonomes au sein du groupe Transdev
  • Malte Schmeck, Manager digitalisation et transport autonome et connecté à E-Mobil BW Stuttgart
  • Horst Wieker, professeur dans le domaine des télécommunications à la Hochschule für Technik und Wirtschaft des Saarlandes

Dans le Grand Salon de l’Hôtel de Ville de Metz, les intervenants ont pu présenter à un public non spécialisé des concepts et solutions de mobilité alternatifs pour l’avenir. Qu’il s’agisse d’autobus électriques, de navettes automatisées et connectées dans les transports publics ou de véhicules autonomes à usage privé – la discussion a clairement montré que la mobilité du futur poursuivra plusieurs objectifs et ne sera pas à voie unique.

On peut envisager de réduire les émissions de CO2 grâce à des moteurs électriques ou à l’hydrogène. Mais des concepts tels que le covoiturage, la location de vélos dans les centres-villes et les véhicules autonomes peuvent également constituer une réponse aux routes encombrées et au manque d’offres de mobilité dans les zones rurales.

Sur le thème de la conduite autonome, le professeur Horst Wieker a pu partager ses expériences avec l’auditoire et, sur la base du projet TERMINAL, montrer clairement quelles possibilités un bus automatisé peut offrir dans les zones rurales et comment les progrès de la recherche augmentent la confiance du public dans les systèmes de transport intelligents.

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Signature de la convention et lancement du dispositif « Emploi transfrontalier »

Vendredi 17 mai à 11h30 à la mairie de Saint-Avold

A l’invitation du président de la Communauté d’agglomération Saint-Avold Synergie, André Wojciechowski,l’IGR était représenté par son secrétaire général pour le lancement de ce dispositif unique en Europe pour favoriser l’emploi et la mobilité transfrontalière.

Ce dispositif partenarial qui vise à faciliter la formation et la mobilité des demandeurs d’emploi de Saint- Avold et sa région pour trouver un emploi de l’autre côté de la frontière dans l’arrondissement (Landkreis) de Sarrelouis, associe :

  • la Communauté d’agglomération Saint-Avold Synergie
  • le Landkreis de Sarrelouis
  • le Club des Affaires Saar-Lorraine
  • l’agence Pôle emploi de Saint-Avold
  • le Cnam en Grand Est (Conservatoire national des arts et métiers)
  • la direction régionale Grand Est de Wi-moov (association experte en mobilité inclusive)

 

Pour en savoir plus :

Article du Républicain lorrain du 17 mai 2019 : Lancement dispositif emploi transfrontalier Saint Avold 17 05 2019 RL 19 05 2019

 

 

 

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Conférence « PME, Artisanat & Europe »

Dans le cadre du 30e anniversaire

du Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la Grande Région

Façonner l’Europe à travers l’Artisanat et les PME !

le 16 mai 2019 – Chambre des Métiers – Luxembourg

L’Europe constitue pour l’Artisanat non seulement une réalité, mais une réelle perspective d’avenir. Des solutions aux défis de notre société, comme l’évolution démographique et le changement climatique, demandant des réponses durables au niveau de l’UE, doivent être trouvées ensemble avec les petites et moyennes entreprises (PME). Dès lors, l’avenir de l’Europe passe par les PME, et plus spécifiquement par l’Artisanat. C’est pour cette raison qu’il est important que les politiques de l’UE œuvrent en direction d’initiatives futures qui soutiennent les entreprises et qui renforcent leurs potentiels, notamment dans le cadre de l’achèvement d’un marché intérieur européen attrayant pour les PME.

Plusieurs membres de l’IGR, dont le secrétaire général, Jean Salque, et le délégué à la Communication, aux Relations médias et Réseaux sociaux, Guy Keckhut (qui a par ailleurs participé à la table ronde au titre de ses fonctions professionnelles au Conservatoire national des arts et métiers), étaient présents.

Le Conseil interrégional des Chambres des Métiers de la Grande Région (CICM), qui fédère 12 de celles-ci et a son siège à Luxembourg, fête ses 30 ans. C’est dans ce cadre que la Chambre des Métiers Luxembourg a organisé une grande  conférence intitulée « Façonner l’Europe à travers l’artisanat et les PME ».

À quelques jours des élections européennes, c’était aussi  l’occasion, en présence de Maarit Nyman, cheffe d’unité adjointe DG GROW (service de la Commission Européenne chargé des politiques de l’Union Européenne dans les domaines du marché unique, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des petites entreprises), de synthétiser les attentes du secteur, dégager des pistes afin de renforcer les collaborations transfrontalières, envisager la manière de mettre encore un peu plus en place un environnement économique favorable.

A l’issue d’échanges d’une très grande richesse, Rudi Müller, président du Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la Grande Région, a remis à Maarit Nyman les 10 propositions de l’Artisanat pour une Europe des PME.

Dans son intervention de clôture au nom de l’IGR, Guy Keckhut a souligné l’enjeu de la mise en réseau des acteurs et des initiatives au niveau de la Grande Région comme une « Europe à petite échelle ». C’est la raison d’être de l’IGR. Il a appelé à « l’engagement de tous pour mieux faire connaître la Grande Région » et souligné « l’urgence de lui conférer une identité mieux établie » et donc de « trouver enfin un nom qui parle aux citoyens et à tous nos partenaires ».

        

 

 

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Atelier Schéma de Développement Territorial de la Grande Région

« Appropriation des enjeux de long terme et discussion des alternatives possibles de trajectoires de développement territorial »

14 mai 2019, 10.00 – 17.00

Université de Liège (Campus Environnement) – Arlon (B)

Dans le cadre du projet Interreg « Schéma de Développement Territorial de la Grande Région » (SDTGR), devant permettre d’aboutir à un schéma partagé par l’ensemble des acteurs de la Grande Région, un atelier transfrontalier a réuni le 14 mai 2019 au Campus Environnement à Arlon quelque 70 experts issus de l’espace de coopération. Plusieurs membres de l’IGR étaient présents.

Cet atelier de travail avait eu pour but d’échanger sur la restitution du précédent atelier participatif du 28 novembre 2018. Il concernait l’appropriation du diagnostic territorial et la formulation d’enjeux transversaux développés dans les quatre cahiers rédigés par la Comité scientifique sur les quatre thématiques de diagnostics pré-identifiées pour la Grande Région : démographie, développement économique, mobilité et environnement.

Les discussions ont porté sur les alternatives possibles à propos des trajectoires de développement territorial par le biais d’une déclinaison à trois échelles de coopération : au niveau de la Grande Région, au niveau d’un espace métropolitain transfrontalier autour du Grand-Duché de Luxembourg et au niveau transfrontalier de proximité.

À l’issue des discussions au sein des trois groupes de travail (économie-environnement, démographie, mobilité), plusieurs pistes ont été avancées afin de stimuler l’innovation au sein de la Grande Région en identifiant, d’une part, les enjeux et les opportunités découlant des dynamiques de développement socio-économiques en cours et en définissant, d’autre part, une démarche intégrée transfrontalière en vue d’accroître l’attractivité et la compétitivité de l’espace de coopération.

Le projet Interreg SDTGR

Le projet SDTGR doit permettre d’aboutir à un Schéma de Développement Territorial partagé par l’ensemble des acteurs de la Grande Région afin de stimuler l’innovation au sein de la Grande Région, à travers notamment l’identification des enjeux et des opportunités qui découlent des dynamiques de développement socio-économiques en cours et de la définition d’une stratégie intégrée polycentrique et transfrontalière qui doit accroître l’attractivité et la compétitivité de la Grande Région.

Le projet s’inscrit dans l’objectif spécifique 8 – « renforcer les coopérations transfrontalières dans le domaine de la R+D en vue de faire de la Grande Région un territoire d’excellence » – du programme Interreg VA Grande Région. Il débutera le 1er janvier 2018 pour une durée de quatre ans. Le budget total estimé de ce projet est de 1 491 627,41€, dont 801 263,27€ de fonds FEDER.

Le partenariat du projet SDTGR se compose de 25 opérateurs, dont neuf disposant d’un budget. Il s’agit du Ministère du Développement durable et des Infrastructures – Département de l’aménagement du territoire, du Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (Liser), de l’Université de Liège, de l’Université libre de Bruxelles, de l’Université catholique de Louvain, d’Aix-Marseille Université, du Ministerium für Inneres, Bauen und Sport Saarland, du Ministerium des Inneren und für Sport Rheinland-Pfalz, de Moselle Attractivité,  de la Préfecture de région Grand Est, de la Région Grand Est, du Conseil départemental de la Meuse, du Conseil départemental de la Moselle, du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, de la Direction générale de l’Aménagement du territoire, du Logement, du Patrimoine et de l’Energie (DG04), d’IDELUX, de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Statec), d’EuRegio SaarLorLux + asbl, du réseau de villes QuattroPole, du GECT Alzette Belval, de l’Université de la Grande Région, du Regionalverband Saarbrücken, de la Struktur- und Genehmigungsdirektion Nord Koblenz, de la Planungsgemeinschaft Region Trier et de la Ville de Kaiserslautern.

La première action consiste dans la constitution d’un socle de connaissances partagé et d’un langage commun. Il s’agira d’établir sur base d’indicateurs socio-économiques et territoriaux des diagnostics permettant la spatialisation des problématiques, et d’aboutir à une série cartographique de présentations des risques et opportunités. Sur la base de ces résultats, la stratégie de développement territorial sera élaborée et des actions à mener pour assurer un volet opérationnel seront identifiées. Dans un souci d’aboutir à un résultat partagé, les travaux feront l’objet d’ateliers participatifs transfrontaliers réunissant les acteurs locaux et des experts thématiques afin de renforcer l’adhésion des acteurs de la Grande Région.

Le projet SDTGR travaille en coopération étroite avec les projets Interreg VA Grande Région UniGR – Center for Border Studies et MMUST (Modèle MUltimodal et Scénarios de mobilité Transfrontaliers) afin d’assurer une cohérence d’ensemble et un transfert de connaissance entre les acteurs scientifiques, institutionnels et opérationnels.

Objectif poursuivi par le Sommet de la Grande Région

 en matière de développement territorial

 

Depuis 2009, la Grande Région s’est dotée d’une stratégie de développement métropolitain à travers le concept de la région métropolitaine polycentrique transfrontalière (RMPT) confirmée, à l’issue de la Présidence lorraine du 13e Sommet lors de la réunion ministérielle du 17 mars 2013.

 

Elle a donné lieu à la production de trois documents : la dimension métropolitaine de la Grande Région, les projets de transport prioritaires, l’étude préparatoire au volet économie.

 

L’objectif est de créer un ensemble polycentrique de dimension métropolitaine capable de :

  • se mesurer avec les grandes métropoles européennes ;
  • positionner la Grande Région au sein de l’Europe afin de la rendre plus compétitive et plus attractive ;
  • contribuer à la reconnaissance de la Grande Région en tant qu’espace de coopération unique, commun et cohérent.

dimension-metropolitaine GR

projets-transport-prio-verkehrsprojekte-GR

 

 

Une première phase d’analyse de l’existant et de préconisations en 2016

Au début du 15e Sommet de la Grande Région (2015-2016), le Ministère luxembourgeois du Développement Durable et des Infrastructures, agissant pour le compte du Sommet de la Grande Région, a confié à un groupement, mandaté par l’Agape et rassemblant Scalen (ex-Aduan), l’Aguram, la Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT) et l’Université de Technologie de Kaiserslautern, une analyse transversale de documents stratégiques, afin d’en tirer un bilan et des préconisations susceptibles de réinterroger la méthode d’élaboration du SDT-GR.

Cette mission s’est déroulée en trois phases tout au long de l’année 2016 :

  • analyse transversale de documents stratégiques existants ;
  • analyse transversale des trois documents existants du SDT-GR ;
  • précision, voire adaptation, du contenu et de la méthode d’élaboration du SDT-GR.

 

Analyse transversale de documents stratégiques existants

Cette analyse a permis d’identifier des convergences, des divergences, mais aussi des opportunités pour l’élaboration du SDT-GR, autour de quatre principaux enseignements :

  • la spécificité de la question du développement économique, de plus en plus déconnecté des logiques territoriales. Des opportunités de collaboration ont été identifiées autour de deux champs : la logistique (éviter une « cannibalisation » des infrastructures) et le tourisme (développer l’image et l’attractivité de la Grande Région) ;
  • la notion complexe du développement territorial en Grande Région :l’aménagement du territoire appréhendé différemment de part et d’autre de la frontière, entre des documents-cadres tantôt prescriptifs, tantôt stratégiques et non contraignants. Il existe malgré tout un élément de convergence autour des aires métropolitaines, « brique de base » qui structure les différentes stratégies territoriales ;
  • la mobilité, une convergence à nuancer : si une convergence est incontestable autour des principes de la mobilité durable (ferroviaire, alternatives au mode routier), l’élaboration d’une stratégie grand-régionale reste tributaire des priorités nationales ;
  • l’amélioration des conditions de vie : les questions autour des effets induits par un fonctionnement métropolitain mal appréhendé (pression foncière et résidentielle, étalement urbain, phénomènes d’exclusion qu’ils entraînent) sont des préoccupations présentes dans tous les versants de la Grande Région, tout comme les questions liées au cadre de vie (fragmentation des espaces naturels, continuités écologiques, biodiversité, climat, énergie) et apparaissent comme autant d’enjeux.

 

Analyse transversale des trois documents existants du SDT-GR

La seconde phase de la mission consistait à mettre en regard les documents déjà produits dans le cadre du SDT-GR (dimension métropolitaine, projets de transport prioritaires, étude préparatoire au volet économie) aux éléments tirés de l’analyse précédente. Cette mise en regard a montré que si les aires métropolitaines constituent un élément de base, le SDT-GR doit tenir compte de l’actualisation des stratégies et doit davantage s’envisager comme un processus continu, mais doit aussi tenir compte de la spécificité des espaces non-métropolitains et développer une stratégie adaptée pour ces espaces. Cette analyse a, en outre, souligné la pertinence des travaux menés sur la priorisation des projets de transports, qui dans l’ensemble, visent à une meilleure connexion des trois ensembles métropolitains de la Grande Région (Nord Wallon, Axe Rhénan et espace polycentrique transfrontalier central).

Enfin, sur la question économique, si la logique de réseau est clairement partagée, l’analyse a révélé des divergences notables dans l’appréhension des secteurs prioritaires : alors que l’analyse des documents stratégiques fait ressortir la logistique et les activités récréatives (tourisme/loisirs/culture), l’étude préparatoire met en avant l’économie du vieillissement et les nouveaux matériaux.

 

Préconisations pour la suite de l’élaboration du SDT-GR

Cette phase a permis d’interroger près de 50 partenaires de la Grande Région et de recueillir leur vision et leurs attentes vis-à-vis du SDT-GR, autour des objectifs, de la nature, du contenu, du pilotage et de l’élaboration. Ces attentes ont été confrontées lors d’un séminaire avec le commanditaire et ont permis de retenir des pistes :

  • objectifs :un projet fédérateur pour la Grande Région, organiser l’espace métropolitain au cœur de la Grande Région, favoriser un rayonnement européen ;
  • nature : un document non contraignant, dont la forme reste à définir ;
  • contenu :un nombre restreint de thématiques ont été retenues (démographie et questions sociales, mobilité, développement économique, environnement-climat-énergie). Mais surtout, il convient de raisonner davantage en problématique qu’en thématique ;
  • pilotage/gouvernance :le Comité de Coordination du Développement Territorial (CCDT) demeure l’instance légitime pour le pilotage du SDT-GR, mais une concertation « à géométrie variable » est envisagée, en fonction des thématiques prioritaires.

Partant de ces conclusions, une nouvelle méthode d’élaboration du SDT-GR a été proposée, organisée autour de quatre modules :

  • compréhension :reconstituer un socle de connaissances partagées ;
  • vision stratégique :se doter d’un projet d’avenir commun ;
  • programme opérationnel :déterminer des actions prioritaires ;
  • Suivi et évaluation.

 

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Conférence-débat « Luxembourg-France, caricatures et réalités »

Club Moselle Economie

29 avril 2019 – Metz

Le Président et le Secrétaire Général de l’IGR ont participé, le 29 avril 2019, à cette conférence-débat, animée par Bernard Moreau, président du Club Moselle Economie, en présence de Son Excellence Madame Martine Schommer, ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg en France.

 

Une soixantaine de chefs d’entreprise et d’élus étaient présents.

 

Après avoir rappelé la longue amitié unissant le Luxembourg et la France, Madame l’Ambassadeur n’a pas éludé aucune des questions qui lui ont été posées : la centrale de Cattenom, les transports et la mobilité, les difficultés croissantes des entreprises françaises pour trouver les compétences nécessaires à leurs activités et à leur développement, les travailleurs détachés, la situation fiscale et le coût social des travailleurs frontaliers…

 

Au cours des échanges, Madame l’Ambassadeur a évoqué à plusieurs reprise l’enjeu du co-développement dont le principe a été acté à l’occasion du séminaire intergouvernemental franco-luxembourgeois du 20 mars 2018 et a regretté « que l’on n’avance pas assez vite des deux côtés sur ce sujet ».

 

Pour en savoir plus :

Article de la Semaine 2 mai 2019 : France-Luxembourg : « on se chamaille entre amis »

 

Article du Paperjam 2 mai 2019 : «Sur le frontalier, on n’est pas toujours d’accord»

 

 

 

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Séminaire dans le cadre de la Chaire UNIGR en BORDER STUDIES

L’AMENAGEMENT EN TRANSFRONTALIER DIALOGUE ENTRE RECHERCHE ET PRATIQUE

9 avril 2019

L’IGR a participé le 9 avril 2019 au Séminaire organisé dans le cadre de la chaire UNIGR en Border Studies à la Maison de la Grande Région à Esch-sur-Alzette sur le thème « l’aménagement en transfrontalier entre recherche et pratique ».

 

Ce séminaire a réuni une trentaine de personnes, tant professionnels de l’aménagement du territoire que chercheurs et étudiants issus des cinq versants de la Grande Région (Lorraine, Grand Duché de Luxembourg, Wallonie, Sarre, Rhénanie Palatinat).

 

Il était animé de manière très interactive par  Beate Caesar (Technische Universität Kaiserslautern) et Estelle Evrard (Université du Luxembourg). Ces deux chercheuses sont membres du Groupe de Travail Aménagement du territoire de l’UniGRCenter for Border Studies (UniGR-CBS).

Projet Interreg VA Grande Région « UniGR-Center for Border Studies »

http://www.uni-gr.eu/fr/chercheurs-et-enseignants/border-studies/%20unigr-cbs

 

Les 6 universités membres de l’Université de la Grande Région ont lancé le 24 octobre 2018 à Belval la création d’un   « centre européen en études sur les frontières » visant une visibilité internationale.

Au-delà du développement d’outils de recherche harmonisés pour le réseau scientifique transfrontalier, le projet contribue aussi à l’enseignement « sans frontière » et au rapprochement entre le monde scientifique et les acteurs socio-économiques dans un contexte où les frontières sont au cœur des enjeux européens,

En 2019, six chercheurs ont l’opportunité de passer un séjour de recherche de deux mois dans une autre université du réseau UniGR afin de développer des recherches spécifiques en étroite collaboration avec les partenaires de leur respective université d’accueil et de renforcer la recherche sur les études frontalières. Les frais d’hébergement et de déplacement sont couverts par le programme européen Interreg V A Grande Région. Il est prévu que les titulaires de subventions animeront un workshop dans leur université hôte, en répondant aux principaux défis liés aux problèmes transfrontaliers

 

Ce projet est soutenu par l’Institut de la Grande Région

Après un rappel des enjeux d’une planification transfrontalière, les échanges se sont déroulés autour de deux thématiques :

  • l’aménagement du territoire dans le cadre national (défis, étapes, définition, enjeux et objectifs prioritaires) ;
  • l’aménagement du territoire dans un cadre transfrontalier (mécanismes de pilotage et de gouvernance, problématiques liées au contexte social, concepts et cultures de planification).

 

Au-delà des différences normatives, de cultures, de langues, de traditions et de pratiques de l’aménagement qui ont pu être partagées, la concurrence et la compétition entre territoires ont été soulignées par plusieurs participants.

 

 

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Les ateliers de la ruralité en Grande Région 2 avril 2019 – Arlon (B)

Plusieurs membres de l’IGR ont participé le 2 avril 2019 aux Ateliers de la Ruralité en Grande Région organisés par l’association internationale R.E.D. (Ruralité Environnement Développement) au Campus d’Arlon de l’Université de Liège.

Une cinquantaine de participants issus des cinq territoires de la Grande Région (Lorraine, Grand-Duché de Luxembourg, Wallonie, Sarre, Rhénanie-Palatinat) étaient présents.

Cette journée de réflexion autour des enjeux et challenges de la Ruralité faisait suite au premier Forum de la Ruralité en Grande Région qui s’était déroulé le 15 juin 2018 à Bastogne autour du projet de mise en place d’un Centre de Référence de la Ruralité en Grande Région (cf. article).

Dans son allocation d’ouverture, le ministre wallon de l’Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Patrimoine et délégué à la Grande Région, René Collin, a rappelé sa volonté de valoriser les territoires ruraux dans une optique de développement intégré. « La Wallonie, outre la politique des Programmes Communaux de Développement Rural (PCDR), a-t-il précisé, a d’ailleurs ouvert plusieurs chantiers pour développer des tiers-lieux et favoriser l’accueil de jeunes médecins en territoire rural. »

Sur le plan transfrontalier, lors de la présidence wallonne du Sommet des Exécutifs de la Grande Région, le Ministre avait impulsé la mise en place un Groupe de Travail « Agriculture et Forêts » pour valoriser la ruralité dans l’espace transfrontalier et proposé la création d’un Centre de Référence de la Ruralité en Grande Région. Ce projet est soutenu par le Sommet des Exécutifs de la Grande Région, actuellement sous présidence sarroise. Il a pour vocation de stimuler les coopérations et échanges interrégionaux mais aussi d’impulser des projets novateurs dans une coopération équilibrée avec les villes.

 

Ensuite, Gérard Peltre, président de R.E.D, a rappelé les positions politiques de l’association internationale, qui promeut les espaces ruraux, dans leur diversité, comme pôles de développement et d’innovation, tant au niveau européen qu’au niveau de la Grande Région. Elle est active au niveau européen dans différents groupes de travail et appelle à un Agenda Rural Européen (sur le modèle de l’Agenda Urbain Européen) pour la prochaine programmation, dans le suivi de la résolution votée par le Parlement Européen le 3 octobre dernier (cf. document).

 

Les participants se sont répartis ensuite en trois groupes, dans trois ateliers de travail, chacun dédié à un thème :

  • Ruralité & Développement durable ;
  • Développement démocratique dans les territoires ruraux ;
  • Développement endogène dans les territoires ruraux.

La première séance, en mode brainstorming, s’est focalisée sur la production libre de mots-clés. Le groupe suivant a enrichi la première séance et proposé de premières actions. Plus interactif, le troisième moment a ouvert le dialogue sur des propositions, par groupe, d’actions et de stratégies.

Chaque participant a ainsi contribué aux trois thèmes mais aussi à l’évolution et l’enrichissement des réflexions.

La journée s’est clôturée par un temps de restitution des idées co-construites par les trois groupes de travail d’où il ressort que :

  • la richesse des territoires ruraux, dans leur diversité et leurs potentialités, est manifeste. Leurs ressources sont réelles dans le projet de développement de la Grande Région mais aussi dans le projet européen ;
  • des politiques spécifiques doivent favoriser leur développement intégré ;
  • il est essentiel de mettre en valeur et de favoriser les coopérations et la mutualisation, quel que soit le niveau d’action ;
  • il faut poursuivre ensemble les projets collaboratifs et participatifs au sein de la Grande Région pour l’ériger en laboratoire d’idées et d’expérimentations au sein de l’Europe.

Les conclusions ont été partagées  par la publication d’un rapport de synthèse http://www.ruraleurope.ovh/2019/02/19/ateliers-de-la-ruralite/

 

Pour aller plus loin

Présentation par Gérard Peltre : Ateliers ruralité en Grande Région

 

 

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Entre visions et reflets Quo Vadis Grande Région

Guerre des talents : de quelles ressources la Grande Région a-t-elle besoin ?

KPMG 39 avenue Kennedy Luxembourg

12 février 2019

Organisation partenariale : IGR, Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg,  KPMG Luxembourg, en étroite collaboration avec la Fondation IDEA asbl et la SOLEP asbl

Problématique

Si la Grande Région est un espace hétérogène sur le plan socio-économique, force est de constater que la problématique des difficultés de recrutement transcendent ses frontières internes, avec une acuité croissante. Reprise et/ou expansion économique, digitalisation, « montée en gamme » de certains secteurs, déclin démographique, inadéquation entre les compétences recherchées et les qualifications des actifs, (im)mobilité géographique, manque d’attractivité de certains métiers, exigences d’une meilleure qualité de vie au travail / d’un équilibre vie privée/vie professionnelle raisonnable … les raisons pouvant expliquer les tensions sur l’offre de travail sont nombreuses et les entreprises comme les pouvoirs publics concernés doivent s’y adapter.

 Cette conférence a été l’occasion de faire le point sur les évolutions des difficultés sur le(s) marché(s) du travail de la Grande Région à travers  de brèves présentations des réalités et des pratiques suivies d’une discussion ouverte entre des représentants des entreprises et des institutions des quatre pays. Elle a permis de mieux cerner les contours de cette « guerre des talents », d’identifier les principaux secteurs concernés et les compétences qui font défaut selon les secteurs et les régions et de mettre en avant des solutions qui pourraient bénéficier à notre espace transfrontalier.

Déroulé

14h30 – 15h00 Accueil des invités
15h00 Mots de bienvenue

Représentant de KPMG Luxembourg

M. Tom Oswald, Premier Conseiller de gouvernement, coordinateur générale de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire au Ministère du Travail du Luxembourg

15h20 Début du panel de discussion
  M. Hervé Bauduin, Président UIMM Lorraine, Président des Usines Claas France, Président du CFAI Lorraine

Dr Nico Binsfeld, Coordinateur Digital Skills Bridge, Administration de l’Emploi, Luxembourg

Dr Jan Glockauer, Directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Trèves

Mme Géraldine Hassler, Directrice des Ressources Humaines, KPMG Luxembourg

M. Nicolas Hurlin, Fondateur de « The Recruiter », Luxembourg

Dr Jeanne Ruffing, Coordinatrice de l’observatoire interrégional du marché de l’emploi de la Grande Région

16h20 Échanges avec le public
17h00 Mots de clôture

M. Roger Cayzelle, Président de l’Institut de la Grande Région

M. Jeff Weitzel, Président de la SOLEP

17h30 Cocktail de clôture

Avant de commencer

Le débat

La conclusion

 

Points saillants des interventions

La guerre des talents fait rage en Grande Région

13 FÉVRIER 201916:00 Par Jamila Boudou

Pénurie de cadres, ingénieurs, informaticiens, soudeurs… La compétition pour attirer les compétences au sein des entreprises se fait ressentir à travers toute la Grande Région. Le constat et des ébauches de solutions étaient au programme d’une conférence mardi soir chez KPMG.

De quelles ressources la Grande Région a-t-elle besoin? Une question qui a animé les échanges mardi au siège de KPMG Luxembourg, lors d’une conférence-débat de l’IGR (Institut de la Grande Région) entre des représentants du monde politique et économique luxembourgeois, français et allemands.

«La compétition pour la matière grise» se fait ressentir à travers toute la Grande Région constate Martin Niedermeyer, chef de l’unité Coopération transfrontalière pour la Sarre. Côté français, Hervé Bauduin, président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie de Lorraine, pointe les besoins des «filières numériques, de maintenance et de soudure», notamment dans sa région. Tandis qu’à Trèves, ce sont les cadres qui font défaut.

«Il y a 15 ans déjà, nous avions évalué le risque de pénurie de cadres à Trèves, les Chambres sont là pour épauler les entreprises dans leur recherche», explique le Dr Jan Glockauer, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Trèves, qui évoque également «le manque de candidats repreneurs d’entreprise pour les années à venir» dans sa région.

Donner une image attractive de notre région, c’est un défi pour tous.

Dr Nico Binsfeld, coordinateur du Digital Skills Bridge

«La concurrence est féroce, mais la guerre divise», a lancé à son tour Tom Oswald, premier conseiller de gouvernement, coordinateur général de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire au ministère du Travail du Luxembourg. «La Grande Région doit rester unie pour trouver des solutions, en proposant des formations de qualité aux nouveaux métiers.»

Quelles solutions?

«Il faut travailler la mobilité physique, intellectuelle et organisationnelle», commente à son tour Hervé Bauduin, pour qui se former ou se réorienter ne doit pas être «une crainte» ou «un obstacle». Il soutient aussi l’idée de développer des solutions d’hébergement dans le but de faciliter l’accès à des centres de formation par exemple. «Nous avons chez nous une croissance du nombre d’apprentis, c’est un bon signe» ajoute-t-il.

Outre la mobilité et l’accent sur l’apprentissage en alternance, l’identification à la source des besoins des entreprises constitue également une autre solution transfrontalière. «Avec notre programme Digital Skills Bridge mené au Luxembourg, nous aidons les entreprises à faire des projections de leurs besoins futurs et à identifier les profils et les compétences dont elles auront besoin», explique le Dr Nico Binsfeld, coordinateur général du programme.

Une fois l’identification effectuée, les salariés sont formés en interne ou en externe à un nouveau métier. «Au Luxembourg, les choses avancent plus vite et plus facilement qu’en Belgique ou en Allemagne, c’est un plus petit pays aussi», a réagi le Dr Jeanne Ruffing, coordinatrice de l’Observatoire interrégional du marché de l’emploi de la Grande Région. «Nous devons mettre l’accent sur la formation continue préventive, de manière à ne pas devoir réagir quand il sera trop tard.» Former et recruter ne suffisent plus, il faut «fidéliser» aussi les employés.

Pour les jeunes, il n’y a plus de frontières.

Géraldine Hassler, directrice des ressources humaines chez KPMG Luxembourg

«80% du recrutement se fait en dehors du Luxembourg», explique Géraldine Hassler, directrice des ressources humaines chez KPMG Luxembourg, également invitée à témoigner. «Pour les jeunes, il n’y a plus de frontières.» D’où la nécessité de «mettre en avant les opportunités de carrière au Luxembourg». Le métier de recruteur est devenu un véritable «métier de branding, de marketing», poursuit Géraldine Hassler. Il est devenu essentiel de «fidéliser, former et faire évoluer ses collaborateurs» pour garder les talents.

La guerre des talents dépasse les frontières de la Grande Région. Elle est mondiale. «Donner une image attractive de notre région, c’est un défi pour tous», a ajouté le Dr Jan Glockauer.

 

 

Focus population active : évolutions récentes et perspectives

Interventions de Jeanne Ruffing OIE

Documents présentés

Carte évolution de la population active 1999-2014

 

 

 

Carte projection de la population active 2013-2040

 

Taux de chômage des jeunes

Focus projet « Luxembourg Digital Skills Bridge »

Intervention de Nico Binsfeld  ADEME

 

Le Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Economie sociale et solidaire, a lancé le 2 mai 2018 le programme
pilote « Luxembourg Digital Skills Bridge » qui a pour objectif d’accompagner les entreprises et leurs salariés
dont l’activité sera radicalement transformée par un changement technologique majeur au niveau de son
organisation, de nouvelles fonctions et des emplois.

Il s’agit d’un programme destiné à investir dans les compétences des salariés et la sécurisation de leurs
parcours professionnels. Les transformations digitales ou technologiques touchent toutes les entreprises et
tous les métiers, avec des degrés d’impact variés : automatisation des chaînes de production dans l’industrie,
introduction des technologies Blockchain pour la gestion des transferts de fonds dans le secteur bancaire, etc.;
les exemples sont nombreux. L’organisation du travail en est faiblement, moyennement ou complètement modifiée.

Le projet pilote dans sa première phase a regroupé 16 entreprises et plus de 550 salariés lors de la demande d’éligibilité.

A ce jour, 11 entreprises sont soumis un plan de développement de compétences.

Plus de 13,000 emplois ont été couverts par l’analyse de workforce planning.

Selon les analyses, l’impact de l’automatisation des tâches est estimé à 16% de la masse salariale en 2019 et 31% en 2022.

Les principaux objectifs du programme sont les suivants :

·        Amener l’entreprise à anticiper les changements d’organisation du travail et investir plus
dans le développement de compétences de ses salariés afin de réduire le risque social et économique.

·        Accroître les compétences des salariés pour leur permettre de sécuriser leur parcours professionnel
face à la transformation de l’économie et accélérer la prise d’emplois vacants.

·        Atteindre un taux minimal de 65% de mobilité interne dans les entreprises participantes.

·        Démontrer l’intérêt d’une approche préventive et proactive pour l’entreprise, le salarié et l’économie.

·        Mettre en œuvre toutes les synergies entre le projet Skills Bridge et l’ADEM, en particulier pour la requalification des personnes en recherche d’emploi.

Enfin, le programme Luxembourg Digital Skills Bridge entend devenir la meilleure solution au service du salarié
et de l’entreprise pour les accompagner dans leur organisation du travail, des emplois et des compétences face
à la transformation technologique actuelle.

 

Conclusion

Roger Cayzelle (IGR)

  • Préfère parler de défi plutôt que de guerre même s’il ne faut pas ignorer la situation de concurrence entre les différents versants de la Grande Région et l’attractivité du Luxembourg, qui pour le moment profite encore du point de vue démographique aux territoires frontaliers proches des pays voisins.
  • Souligne que cela rend d’autant plus indispensable de se coordonner et de mutualiser les moyens.
  • Emet des réserves sur la « théorie du réservoir » qu’il trouve trop mécaniste : il suffirait d’aller chercher les jeunes chômeurs pour répondre aux besoins en main d’œuvre. Il ne faut pas négliger une analyse fine des compétences attendues et des enjeux de la formation de ces jeunes.
  • Evoque l’attractivité comme un enjeu fort mentionné par tous les intervenants et suggère que l’on s’empare collectivement de cette question.

 

Jeff Weitzel (SOLEP)

  • Souligne que les législations et règlementations très diverses sont un réel obstacle et que leur harmonisation ne se réalisera pas à court terme.
  • Evoque un enjeu sur lequel un consensus pourrait d’ores et déjà être trouvé : s’entendre sur des indicateurs qui permettraient de mesurer l’impact des projets de coopération et mutualisation.
  • Insiste sur le fait que la pénurie de main d’œuvre touche tous les pays européens dans les domaines de la santé et des soins à la personne en particulier.
  • Alerte que le problème éthique posé par le recrutement dans les pays émergents (risque de priver ces pays des ressource permettant leur développement).
  • Propose que la Grande Région lance une étude prospective pour identifier lesmétiers à moyen et long terme.

 

 

 

 

 

 

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