Les Brunchs de l’IGR #8 | Thionville (F)

16 octobre 2019 – Salle municipale Le Beffroi

Dialogue avec Jean-Jacques Rommes

Président du Conseil économique et social du Grand-Duché de Luxembourg

Points saillants des échanges

Titulaire d’une maîtrise en droit privé (Université de Nancy) et après une carrière de 30 ans dans le secteur financier, dont 10 ans à la tête de l’Association des Banques et Banquiers (ABBL), Jean-Jacques Rommes a rejoint le Conseil d’administration de l’Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) en tant qu’Administrateur délégué et a présidé le Comité exécutif de l’UEL jusqu’en juillet 2018.

Il est depuis janvier 2019 président du Conseil économique et social du Grand-Duché de Luxembourg 

Près de 35 personnes parmi lesquelles Pierre Cuny, maire de Thionville et président de la Communauté d’Agglomération Portes de France Thionville, étaient présentes dans la belle salle du Beffroi pour cette manifestation animée par Guy Keckhut.

En préambule, Jean-Jacques  remercie Guy Keckhut pour son élogieux portrait et précise que la fonction qu’il exerce actuellement était moins polémique que la précédente.

1- Réponse aux questions de Guy Keckhut

La situation française

Jean-Jacques Rommes constate que la crise sociale perdure en France, en remarquant que les pays européens « historiques » oublient combien ils vont bien quand on les compare à d’autres pays.

Il comprend cependant le mal-être face à la crainte que nos enfants vivent moins bien que nous et s’inquiète de la montée des populismes.

Il souligne que le dialogue social est très différent selon les pays et craint que certains syndicats ignorent en France les contraintes propres aux entreprises.

Pour lui l’entreprise est certes au carrefour d’intérêts divergents mais beaucoup de chefs d’entreprises souhaitent que leurs salariés aillent bien.

Le Conseil économique et social du Grand-Duché

Le Conseil économique et social se compose de 39 membres (18 membres pour le groupe patronal, 18 membres pour le groupe salarial et 3 membres experts nommés par le Gouvernement) et d’une équipe de  5 personnes très professionnelles autour du Secrétaire général Daniel Becker.

Selon le principe du triptyque, la composition différencie les trois grands groupes, que sont le patronat, le salariat et les représentants directement nommés par le Gouvernement. L’approche est de mettre davantage en exergue la finalité première du Conseil économique et social qui est, dans un souci d’intérêt général, la conciliation des positions divergentes.

La saisine du Conseil s’opère à la demande du Gouvernement ou de sa propre initiative.

A titre d’exemple, parmi les trois derniers avis, deux ont été rédigés suite à une saisine gouvernementale (« Le modèle économique, social et sociétal luxembourgeois dans les mutations technologiques », « Analyse de la productivité, de ses déterminants et de ses résultantes, dans un contexte international »), un à l’initiative du C.E.S. (« Analyse des données fiscales au Luxembourg 2018 »).

C’est aussi à l’initiative du C.E.S. qu’un réflexion vient d’être lancée sur la thématique de « la situation transfrontalière », incluant les questions de mobilité, de fiscalité, de co-développement. Les débats ne font que commencer et l’avis devrait être finalisé dans les 3 ans à venir.

La situation du Grand-Duché

Dans son discours à la nation, le Premier ministre Xavier Bettel a joué son rôle de rassembleur mais les chefs d’entreprise ont besoin d’une visibilité à moyen terme de la ligne politique et ne doivent pas être déstabilisés par les changements de cap.

La lutte contre le changement climatique et la croissance verte nécessitent un changement de paradigme alors que nous en sommes juste à la phase de prise de conscience. Et l’enjeu du changement technologique ne doit pas être ignoré.

Les investissements à hauteur de 3 milliards d’euros dans les infrastructures sont effectivement une bonne chose mais le retard à rattraper est fort et il faudra s’assurer que ce montant sera effectivement dépensé, alors que le logement et les transports posent de graves problèmes du point de vue social.

Le travail au Grand-Duché est dans une situation de plus en plus délicate avec un appel croissant à la main d’œuvre hors du pays (voir les différents scenarii prospectifs concernant les frontaliers), des difficultés de plus en plus importantes pour recruter (en particulier dans les secteurs de la fiance et l’artisanat) et former.

La croissance du Grand-Duché est fondée sur la croissance de la main-d’œuvre et non sur celle de la productivité, ce qui entraine mécaniquement un appauvrissement de la population.

Les leviers pour agir sont identifiés :

  • augmenter la productivité de l’économie pour ralentir la croissance de main d’œuvre ;
  • diversifier l’économie (le secteur financier étant déjà productif).

Cela suppose aussi de travailler davantage.

L’Europe, la Grande Région et le Transfrontalier

Le Brexit est une mauvaise nouvelle pour l’Europe. Mais le Grand Duché devrait, en raison de ses liens avec la place financière de Londres, en profiter (sans « jouer les vautours »).

Profondément européen, Jean-Jacques Rommes rappelle que si le Luxembourg se développe au-delà de ses frontières, c’est grâce à l’Europe. S’il apprécie la démarche du Président de la République française, il est par contre déçu par la posture de l’Allemagne et regrette que les pays de l’Europe orientale ne jouent pas le jeu. Il marque son intérêt pour une Europe à deux vitesses.

Le Grand-Duché vit grâce à la Grande Région et la Grande Région vit aussi, dans une moindre mesure, grâce au Grand-Duché.

Il souligne une difficulté : lorsque une entité ne dispose pas d’une représentation qui lui est propre.

La question de la gouvernance de la Grande Région n’est pas facile : faut-il envisager un parlement et un gouvernement spécifiques ?

Le co-développement transfrontalier est un enjeu fort dont les dimensions opérationnelles concernent en priorité l’Université, la recherche, l’innovation et le réseau des infrastructures.

Il est regrettable que le Gouvernement luxembourgeois ait adopté une position si rigide à l’égard de l’équipement ERTMS (European Rail Trafic Management System : norme de l’Union Européenne visant à harmoniser la signalisation ferroviaire en Europe, en la rendant compatible entre les différents pays de l’Union Européenne, ce qui permet des échanges de matériels roulants entre les pays) des TER lorrains

Il est par ailleurs nécessaire que le Grand-Duché pense l’aménagement de son territoire (qu’il n’a pas aujourd’hui réussi) dans le cadre de celui de la Grande Région.

2-Echanges avec les participants

Pierre Cuny, après avoir remercié Jean-Jacques Rommes pour ses propos d’une grande franchise, évoque la récente visite à Thionville de Amélie de Montchanin,  secrétaire d’État chargée des Affaires européennes, avec laquelle il s’est entretenu à propos des  enjeux transfrontaliers avec le Grand-Duché.

Il rappelle son engagement en faveur du co-développement plutôt que de la compensation fiscale et évoque trois problématiques qui semblent essentielles :

  • la formation : on assiste côté lorrain à la fuite des talents et aux difficultés croissantes de recrutement. Pourquoi ne pas envisager de partager la formation (dans les domaines de la restauration et de la sante par exemple) ?
  • la mobilité ; on est proche de l’asphyxie. Il est indispensable de développer le télétravail en faisant évoluer la règlementation française et en incitant les entreprises luxembourgeoises à l’encourager ;
  • la fiscalité (impôt sur les sociétés, cotisations sociales).

Jean-Jacques Rommes assure que le message qu’il relaie en permanence à destination des organisations représentatives est de développer le travail dont il faut harmoniser la réglementation aujourd’hui différente selon les pays concernés (Allemagne, Belgique, France). Il faut cependant veiller à préserver le collectif de travail dans les entreprises.

Il se déclare par ailleurs ouvert à toute proposition relative à la formation.

Pour ce qui est du co-développement, il évoque un travail en cours mené par IDEA pour recenser tous les domaines possibles ainsi que la piste de « zones  à régime particulier » franco-luxembourgeoises.

Pierre Cuny exprime sa réserve à propos des zones « franches » qui risquent d’aboutir à de simples déplacements d’entreprises (effet d’aubaine) et marque sa préférence pour des aides particulières, ciblées.

Jean-Paul Nollet (CESER Grand Est)attire l’attention, pour le télétravail, sur l’importance des contraintes juridiques et de la sécurisation des données.

Frédéric Kestener (IGR) suggère d’utiliser le terme de « zone tampon ».

Après avoir marqué son accord total avec les propos de Pierre Cuny, Jean-Pierre George (Réseau RE@GIR) s’inquiète des chiffres de prospective démographique relatifs aux frontaliers à l’horizon 2050 (plus de 300 000 contre 200 000 aujourd’hui). Il regrette aussi l’absence de gouvernance partagée à l’échelle du territoire transfrontalier et confirme que le sujet de fond est celui des compétences et qu’un des enjeux du co-développement est la formation.

Tristan Atmania (IGR) souligne l’intérêt d’un Schéma de Développement Territorial à l’échelle de la Grande Région.

Edouard  Jacque (Conseiller régional Grand Est, délégué aux travailleurs frontaliers) après avoir rappelé que le Grand Duché est une opportunité pour ses voisins met en avant deux enjeux qui lui paraissent essentiels ;

  • le plurilinguisme dès le plus jeunes âge ;
  • la mobilité ; il défend le principe d’un péage pour le trafic de transit sur l’A31 et l’A30 qui pourrait financer les infrastructures. Il encourage les Conseils Economiques et Sociaux des entités de la Grande Région à se saisir du sujet

Dans sa dernière intervention, Jean-Jacques Rommes exprime son scepticisme à l’égard des projections démographiques relatives aux travailleurs frontaliers au Luxembourg.

Il souligne le manque d’une gouvernance centralisée de la Grande Région.

Et il s’interroge pour finir : quels sont les projets concrets de co-développement ?

Pour aller plus loin : On va couper les veines de l’économie

 

 

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Présentation du projet de Smart City

par la Communauté de Communes du Pays-Haut Val d’Alzette

Maison de la Grande Région 

Esch sur Alzette – 9 octobre 2019

Trente personnes étaient présentes à l’occasion de cette manifestation co-organisée par l’Institut de la Grande Région et la Communauté de Communes du Pays-Haut Val d’Alzette (CCPHVA) représentée par son Président, André Parthenay et son Directeur Général des Services, Julien Vian.

En ouverture, André Parthenay a replacé ce projet de « territoire intelligent » dans le contexte plus global de la démarche de projet de territoire qui vise à construire une agglomération transfrontalière, en lien avec l’Etablissement Public d’Aménagement Alzette Belval et le Groupement Européen de Coopération Territoriale Alzette Belval, autour de deux enjeux : le développement durable (label Ecocité depuis 2009) et la culture (Pôle culturel de Micheville, travail avec le syndicat des communes du Sud du Grand Duché, Prosud , dans le cadre du projet Esch « capitale européenne de la culture 2022 »).

Il a ensuite appelé de ses vœux la co-construction de projets avec le Grand Duché au service d’un co-développement du territoire transfrontalier.

Avant de céder la parole à Julien Vian, il a précisé que la démarche « territoire intelligent » avait vocation à s’étendre de l’autre côté de la frontière ainsi qu’à l’échelle du nouveau Pôle Métropolitain Frontalier Nord Lorrain du côté français

Julien Vian a tout d’abord précisé que la population du territoire, après consultation, avait choisi le nom « ECLOR » pour ce projet de « territoire intelligent ».

Il a ensuite dégagé les caractéristiques et les originalités de la démarche :

  • une modalité de marché public a été utilisée pour la première fois en France : le partenariat d’innovation (avec un consortium réunissant Capgemini, Bouygues et Suez) ;
  • ce projet de transformation du territoire met en œuvre de nouveaux services innovants pour l’ensemble des acteurs, usagers, entreprises et partenaires de la collectivité.  Il s’appuie sur des technologies digitales avancées telles que les objets connectés, l’intelligence artificielle et les services numériques aux usagers ;
  • la CCPHVA devient ainsi la première communauté de communes de cette taille en France à initier un projet transversal de smart city de cette envergure ;
  • ce projet se distingue aussi par d’autres spécificités du territoire : transfrontalier avec le Luxembourg et en recherche de nouveaux leviers d’attractivité ;
  • ce projet est co-construit tant avec les opérateurs privés qu’avec les citoyens (démarche participative) en veillant à conserver la maîtrise publique des données publiques ;
  • ce projet a pour ambition de renforcer les démarches de développement durable déjà initiées (par exemple en transformant les infrastructures anciennes au sein des zones industrielles ou de l’habitat pour les mettre à disposition de citoyens et d’entreprises désireux de s’engager dans l’économie verte et les énergies renouvelables), promouvoir les initiatives locales par l’open innovation en permettant de rassembler les acteurs publics et privés autour de projets ambitieux, et redynamiser le tissu économique ainsi que l’attractivité régionale par l’implantation de nouvelles activités sur le territoire ;
  • les domaines couverts par ce projets sont : la production d’énergie renouvelable, la gestion de l’éclairage public, la rénovation de l’habitat, la gestion des déchets, la « silver économie », la mobilité interne et transfrontalière, le développement économique et les filières courtes.

Dans les échanges qui ont suivi, plusieurs enjeux essentiels ont été soulignés :

  • la mutualisation et la coopération entre collectivités (tant horizontale que verticale afin de favoriser l’interopérabilité entre les projets et les territoires, en particulier avec les communes luxembourgeoises) afin d’abaisser les coûts fixes ;
  • la mise en place de communautés (facilitant l’échange de bonne pratiques, l’essaimage et l’accompagnement par des experts) ;
  • la formation au numérique des élus et des agents des services des collectivités ;
  • l’accompagnement des citoyens à l’usage du numérique, avec un ciblage spécifique des travailleurs frontaliers ;
  • l’utilisation du projet comme levier de l’aménagement du territoire.

Pour en savoir plus :

https://eclor.eu

Support de la présentation : Partenariat d’innovation – ECLOR 

http://www.lessentiel.lu/fr/news/grande_region/story/une-collectivite-frontaliere-se-veut-ultra-connectee-11611395

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Conférence Mobilité

Conférence Mobilité organisée par

Jeudi 3 octobre 2019 – Espace Cormontaigne Yutz

Le président et le secrétaire général de l’IGR étaient présents à cette conférence organisée par la Fédération Re@gir.

Philippe Couturier, président de l’association entrepreneuriale Demain dès l’Aube et animateur du portefeuille Transport et Mobilité au sein de la Fédération Re@gir, a ouvert cette conférence en excusant Jean-Pierre George, président de la Fédération. 

1- Fabien-Gil Dei-Ciechi : présentation du club Air Affaires

Air Affaires est un club de mise en relation entre entreprises (essentiellement des PME et des ETI), propriétaires d’avions privés et pilotes professionnels.

Au travers d’une plateforme web et d’une application mobile, les entreprises réservent leurs avions et pilotes pour leurs déplacements à coûts accessibles et en favorisant la mutualisation des vols.

198 aéronefs (avions de petite et moyenne taille, hélicoptères) sont ainsi répartis sur le territoire (près de 200 aéroports) et permettent de rejoindre 350 destinations partout en France (et 2000 en Europe), sans procédures d’embarquement et de débarquement longues et fastidieuses.

2- Roland Balcerzak, maire d’Hettange-Grande, vice-président de la Communauté de communes de Cattenom et Environs et vice-président du Smitu (Syndicat mixte des transports urbains Thionville Fensch)

Le transport et la mobilité sont des problématiques essentielles sur le territoire transfrontalier Thionville Fensch avec un flux croissant de frontaliers, un allongement des distances parcourues et des durées de déplacement. C’est un enjeu politique fort avec la nécessité d’articuler dimension environnementale et attentes des citoyens.

Il est nécessaire de gérer ces problématiques à court, moyen et long terme, avec pragmatisme et réalisme (prise en compte des contraintes techniques et financières).

Il n’y a pas de solutions « miracles ». Plusieurs réalisations de bon sens, mises en œuvre concomitamment sont déjà mises en œuvre et sont à développer : haltes ferroviaires, parkings de covoiturage, modes doux de déplacement, télétravail, gestion du temps de travail dans les entreprises. 5 à 6 000 véhicules par jours pourraient ainsi ne pas être utilisés.

Le Grand-Duché de Luxembourg, qui bénéficie d’une main d’œuvre qualifiée et formée en Lorraine, doit participer aux financements des projets visant à faciliter la mobilité.

Le Bus à Haut Niveau de Service est une nécessité, le mode actuel de transport est périmé, il n’y a pas de cadencement. A l’unanimité, les membres du Smitu ont validé, le 25 septembre dernier, l’option de la motorisation électrique progressive pour la flotte des bus d’ici 2025.

Si le financement reste encore à boucler, il y a bon espoir d’un soutien de la Banque Européenne d’Investissement (BEI).

3- Arnaud Pinna : directeur du Syndicat mixte des transports du Bassin de Briey (ST2B)

Le syndicat mixte des transports du Bassin de Briey (ST2B) déploie depuis 2015 un ensemble de services dédiés à la mobilité au profit des habitants de ce vaste territoire périurbain et rural (600 km2, 78 000 habitants, 66 communes, 2 intercommunalités) en s’appuyant sur des données objectives relatives aux déplacements sur son territoire (enquête déplacements du SCoT Nord 54).

La mise en place de traditionnelles lignes de bus scolaires, urbaines et interurbaines est enrichie par d’autres offres de service :

  • transport à la demande (sur les zones les moins denses) ;
  • transport adapté pour les personnes à mobilité réduite ;
  • location longue durée de vélos à assistance électrique ;
  • prime à l’acquisition d’un vélo électrique ;
  • auto-partage de véhicules électriques (test à venir) ;
  • covoiturage dynamique : réseau de « court voiturage » consistant à mettre en relation conducteurs et voyageurs (en projet).

4- Philippe Couturier : Iveco Bus Est Bourgogne

La mobilité et les transports sont confrontés aux défis que nous connaissons tous : réchauffement, pollution (CO2 et particules), nuisances sonores. L’enjeu est bien de respecter les recommandations du GIEC et les normes techniques et environnementales.

Les technologies dépendent de la recherche appliquée et sont choisies en fonction des critères de ravitaillement et d’infrastructures, mais aussi de la distance parcourue quotidiennement / annuellement par les véhicules.

Il faut bien avoir en tête la notion de maturité des technologies :

  • gaz naturel véhicule GNV (en développement)
  • électromobilité hybride ou 100 % (en développement)
  • biométhane ou BioGNV (en émergence / développement)
  • bio-hydrogène (horizon 25 à 30 ans)

Le Gaz Naturel Véhicule (GNV) et le BioGNV constituent aujourd’hui des réponses concrètes aux enjeux de la loi de transition énergétique pour la croissance verte en matière de mobilité. Il est très implanté dans d’autres pays où il représente la principale alternative aux carburants traditionnels dans le monde avec 18 millions de véhicules en circulation. C’est une solution accessible, beaucoup moins polluante que les carburants traditionnels, que ce soit en termes de pollution locale ou d’émissions de CO2 et qui présente l’avantage de diminuer les nuisances sonores émises par le système de motorisation.

Pour ce qui est de l’électromobilité, c’est le système de connexion à des câbles (type trolley) qui offre aujourd’hui le rendement le plus élevé.

L’hydrogène utilisé comme carburant présente, à l’évidence, deux avantages majeurs : il peut être produit à partir de n’importe quelle source d’énergie et n’émet pas ou peu de polluants lors de son utilisation. L’idée n’est pas nouvelle, mais sa mise en œuvre dans le secteur des transports se heurte à de nombreux verrous scientifiques et technologiques, et surtout économiques, qui sont autant d’obstacles à une diffusion de masse notamment sur le marché de l’automobile. La recherche est aujourd’hui très active pour trouver des solutions efficientes et pertinentes vis-à-vis des approches batteries seules. Mais le déploiement généralisé de cette solution est envisagé à long terme.

Il est rappelé que sur le périmètre lorrain, il y plusieurs projets liés à la production d’hydrogène au service de la mobilité : le Pays Haut (deux intercommunalités), la Moselle Est.

 

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Projet Alzette Belval : une initiative publique forte pour une écocité transfrontalière

Etablissement Public d’Aménagement – Groupement Européen de Coopération Territoriale

Mardi 24 septembre 2019 – Laboratoire – site de Micheville Audun-le Tiche

 

Jean Christophe Courtin, Directeur Général de l’Etablissement Public d’Aménagement Alzette Belval a accueilli le mardi 24 septembre au matin, dans les magnifiques locaux du Laboratoire, une délégation de l’IGR pour un point d’étape sur la mise en œuvre des projets portés par l’EPA dans le cadre de l’Opération d’Intérêt Nationale créée en 2011.

Pascale Gay-Gressin, Première Conseillère à l’Ambassade de France au Grand-Duché de Luxembourg,  André Parthenay, Président de la Communauté de Communes Pays Haut Val d’Alzette et Lydia Mordacci,  responsable Implantation d’activités et développement des zones à l’Agence Inspire Metz, étaient également présents.

 

En début d’après-midi, Dorothée Habay-Lê, Directrice du Groupement Européen de Coopération Territoriale a reçu le Président et le Secrétaire Général de l’IGR pour leur préciser le projet d’IBA (de l’allemand Internationale BauAusstellung – Exposition internationale d’architecture) dont le GECT est chef de file en partenariat avec le Grand-Duché de Luxembourg. La préfiguration va en être lancée, dans le prolongement et l’ élargissement de la démarche ECOCITE porté par l’EPA.

 

L’Etablissement Public d’Aménagement Alzette-Belval est chargé de l’aménagement et du développement économique du territoire de l’Opération d’Intérêt National Alzette-Belval (OIN) portant sur les 8 communes de la Communauté de communes du pays haut val d’Alzette (Audun-le-Tiche, Aumetz, Rédange, Russange, Boulange, Ottange en Moselle, ainsi que Thil et Villerupt en Meurthe-et-Moselle).

L’Opération d’Intérêt National (OIN) est une opération d’urbanisme créée à l’initiative de l’Etat, quand il juge qu’une zone est stratégique car sa localisation génère de nombreuses opportunités non exploitées. Un périmètre d’action est alors défini afin de reconvertir et développer le territoire. Avec la mise en place de l’OIN, l’instruction et la délivrance des autorisations d’urbanisme (Permis de construire, ZAC, Permis d’aménager, …) sont désormais de la compétence de l’Etat.

La Présidence, tournante, est actuellement assurée par le Président du Conseil Départemental de Meurthe et Moselle, Mathieu Klein.

 

 

L’OIN Alzette-Belval est atypique puisque contrairement aux autres OIN, elle ne se raccroche pas à une métropole existante et ne se résume pas uniquement à la construction ou la réhabilitation d’un quartier mais porte sur les trois quarts d’un territoire intercommunal.

Elle vise à reconquérir un cadre de vie de qualité en recherchant la mixité des fonctions urbaines, la requalification des friches industrielles, le renouvellement de centres anciens, l’amélioration de la qualité résidentielle dans les secteurs denses mais aussi périurbains, tout en tenant compte des espaces naturels, des sites et espèces à protéger présents sur le territoire. Les actions sont traduites dans le PSO, projet stratégique et opérationnel.

La seconde spécificité de l’OIN Alzette-Belval est qu’elle porte un projet transfrontalier avec le Grand Duché du Luxembourg. En effet, le projet français est dépendant et complémentaire du projet luxembourgeois d’Esch-Belval, destiné à devenir la 2è ville et le 2è pole économique du Luxembourg.

 

 

La reconversion de l’ancien site sidérurgique de Micheville

 

Les échanges ont principalement portés sur :

  • la situation fiscale fragile des collectivités du périmètre, liée à la faiblesse de l’économie (le déficit est de 50 % des recettes fiscales par rapport aux collectivités de la même strates) ;
  • les perspectives d’attractivité et de compétitivité pour le territoire par rapport au Luxembourg voisin : forte pour le logement (prix du m2), faible pour le développement économique (compte tenu de la règlementation fiscale et sociale actuelle) ;
  • l’enjeu de la construction d’une agglomération transfrontalière ;
  • le projet prévisionnel d’aménagement : 26 zones, 217ha dont 127 ha de friches ;
  • le bilan à fin d’affaire estimé à 414 millions € (effet levier pour 3 milliards € d’investissements).

 

Pour aller plus loin

 

 

 

 

 

 

 

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Forum d’avenir des Jeunes Citoyens de la Grande Région

Evénement de lancement du Forum d’avenir des Jeunes Citoyens de la Grande Région

le 21 septembre 2019 à l’ISFATES Université de Lorraine Metz

Le Président et le Secrétaire général de l’IGR étaient présents, ainsi que deux membres du Conseil d’Administration (Peter Moll et Frédéric Kestener), à cette manifestation qui a réuni 45 jeunes ce samedi matin dans les locaux de l’ISFATES à Metz.

 

L’IGR a en effet été missionné  par le gouvernement du Land de Sarre  pour l’accompagnement expert du montage et de la mise en œuvre de son projet dédié à la jeunesse à l’occasion de sa Présidence du Sommet des Exécutifs de la Grande Région qu’il occupe depuis le 30 janvier 2019 et jusqu’à 2021.

 

La fondation ASKO EUROPA-STIFTUNG en assure l’accompagnement opérationnel.

 

Il s’agit de mobiliser les jeunes adultes (en formation, actifs) des 5 versants de la Grande Région (Région Grand Est, Grand-duché du Luxembourg, Région  de Wallonie en Belgique, Land de Sarre et Land de Rhénanie Palatinat).

 

Ils développent ensemble les perspectives d’avenir de la Grande Région.  Cela se passe dans le cadre de groupes de travail traitant de différents thèmes et aspects de la coopération transfrontalière (transports et mobilité, plurilinguisme et identité, politique et institutions, marché du travail et évolutions démographiques, environnement et développement durable…) . Chacun peut y apporter son expérience, ses visions et ses idées.

 

D’ici l’automne 2020, ces perspectives d’avenir doivent être transmises aux acteurs politiques responsables sous la forme de propositions concrètes.

 

Après les interventions d’ouverture, dont celle du Président de l’IGR, les jeunes très motivés, en provenance des différents versants de la Grande Région, ont travaillé près de deux heures dans 4 ateliers thématiques qui ont été suivis d’une restitution par un binôme pour chacun des ateliers.

 

La matinée s’est conclue par un repas convivial.

 

Une deuxième manifestation est d’ores et déjà prévue les 16 et 17 novembre 2019 à Braunshausen (Sarre)

 

Pour en savoir plus https://forum-jgr.com/fr/wir-sind/

 

 

 

 

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Les Cahiers de la Grande Région

Séminaire inaugural « La Grande Région face à ses évolutions démographiques »

Vendredi 20 septembre 2019 – LISER – Esch-sur-Alzette – Campus de Belval

Le président et le secrétaire général de l’IGR étaient présents à cette manifestation qui a réuni 45 personnes.

Le LISER et ses partenaires, dont l’IGR, ont présenté le 20 septembre à la Maison des sciences humaines de Belval une nouvelle publication : « Les Cahiers de la Grande Région ». Ce nouvel outil, à la parution semestrielle, a pour mission, d’une part, de mieux faire connaître la Grande Région, ses spécificités et ses enjeux et, d’autre part, de pallier le manque de visibilité de cet espace de vie et de coopération transfrontalière. L’objet des Cahiers consiste à informer tant les populations que les acteurs institutionnels ou de la société civile des problématiques et défis rencontrés au sein de la Grande Région et à concourir au développement d’un « esprit Grande Région ».

Le premier de ces Cahiers est consacré aux évolutions démographiques dans l’espace de la Grande Région. Il laisse place à trois points de vue indépendants sur la question. Ces réflexions se penchent successivement sur les futurs équilibres entre frontaliers et résidents au Luxembourg, sur les enjeux pour l’ensemble de la Grande Région et finalement sur la situation de celle-ci dans les décennies qui s’ouvrent, toujours en relation avec la thématique démographique.

Au sommaire :

  • Évolutions démographiques au Luxembourg : quels équilibres frontaliers – nouveaux résidents ? par Vincent Hein (Fondation IDEA)
  • Vieillissement structurel de la population, quels enjeux pour la Grande Région ? par Frédéric Durand (LISER)
  • Horizon 2035, le transfrontalier dans tous ses états ? Michaël Vollot (Agape)

Téléchargeable sur le site du LISER https://www.liser.lu/?type=module&id=23

La parution du N°2 est prévue pour mars 2020.

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Table ronde « Démographie à la luxembourgeoise : quelles conséquences pour notre cadre de vie ? »

Luxembourg – Chambre de commerce

17 septembre 2019

Le président et le secrétaire général de l’IGR étaient présents à cette manifestation organisée par l’Ordre des Architectes et des Ingénieurs-conseils (OAI) en collaboration avec la Fondation IDEA.

Parmi les quelque 80 participants, on pouvait noter la présence de Bruno Perdu, ambassadeur de France au Grand-Duché de Luxembourg.

L’exposé introductif, par Muriel Bouchet, directeur de la Fondation IDEA asbl, s’est focalisé sur l’évolution de la population résidente et de sa structure par âge, appréhendée sur la base de trois scenarii de projections démographiques de long terme (2060) basées sur les hypothèses d’une croissance annuelle du PIB de 3 %, de la productivité de 1 % et de l’emploi de 2 % :

  • une simulation de référence : 1 million d’habitants en 2060, caractérisée par l’augmentation sensible du nombre de frontaliers, un recours modéré à l’immigration et le vieillissement de la population ;
  • une autre simulation caractérisée par le gel des flux de frontaliers, une fort recours à l’immigration et un rajeunissement de la population ;
  • une dernière simulation fondée sur le gel de l’immigration nette, un très fort recours aux frontaliers et un vieillissement renforcé.

L’incidence sur la population totale, sa ventilation par âge et le nombre de frontaliers a été dégagée. Les conséquences possibles pour l’habitat et les infrastructures en fonction notamment du nombre prévu de ménages ou du nombre de personnes à mobilité réduite ont été également évoquées : convient-il de construire plus en hauteur, de construire davantage de zones mixtes ? Quelles conséquences concrètes pour l’aménagement des bâtiments, pour la voirie publique (accès à l’habitat, aux bâtiments officiels, aux transports publics, modes de stationnement, maisons de repos et de soins, etc.) ?

D’autres interrogations ont été formulées : quelle place pour l’automobile, les transports en commun ou l’habitat ? Quels défis plus globaux pour la cohésion sociale ?

Une table ronde, animée par Michel-Edouard Ruben, senior economist à la Fondation IDEA asbl, a suivi, avec la participation de : Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration et ministre à la Grande Région, Jos Dell, architecte et président de l’OAI, Marc Feider, ingénieur-conseil et vice-président de l’OAI, Christine Muller, architecte-urbaniste, et Patrick Bousch, coordinateur de la politique nationale à l’institut de recherche public luxembourgeois LISER.

Au cours de ses interventions, la ministre Corinne Cahen a rappelé les investissements dans les infrastructures de transport ainsi que les projets menés au niveau transfrontalier et a insisté sur le fait qu’il faut continuer à diversifier les lieux de travail, à travailler sur le covoiturage et le transport public afin de garantir une bonne work-life-balance à chacun et chacune. En ce qui concerne les défis du logement, la ministre a souligné l’importance de trouver des solutions en collaboration avec les communes.

Au travers des échanges entre les intervenants à la table ronde et les réponses qu’ils ont apportées aux questions des participants dans la salle, plusieurs enjeux ont été dégagés :

  • l’appréhension du concept de « construction durable » (écologiquement, économiquement, socialement) ;
  • la distinction à faire entre le prix du foncier (problème essentiel) et celui du logement lui-même ;
  • le développement d’alternatives à l’accession à la propriété et à la rigidité des logements ;
  • le logement locatif abordable ;
  • la communication entre les acteurs « professionnels » et avec les citoyens ;
  • une stratégie d’aménagement du territoire pensée à l’échelle de l’aire métropolitaine du « grand Luxembourg » et portée par une gouvernance adaptée.

Pour aller plus loin

Support de présentation de Muriel Bouchet : Support présentation M Bouchet Conference-OAI-IDEA-

Le retour d’OAI sur la manifestation : Notre cadre de vie face à l’évolution démographique OAI

 

 

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La mobilité transfrontalière – Enjeux et solutions

Centre Pompidou-Metz

11 septembre 2019

Le secrétaire général de l’IGR était présent à cette rencontre suivie d’échanges avec François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux Publics du Grand-Duché de Luxembourg, organisée conjointement par la Chambre de commerce et d’industrie Moselle Métropole Metz et la Chambre de commerce Luxembourg, et animée par Guy Keckhut.

Parmi les quelque 70 participants, dont de nombreux dirigeants d’entreprise, plusieurs personnalités étaient présentes : Son Excellence Martine Schommer, ambassadrice du Grand-Duché de Luxembourg en France, Liliane Lind, présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Moselle, Nicole Muller-Becker, vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à la Coopération transfrontalière et au Développement du multilinguisme, Olivier Delcayrou, secrétaire général de la Préfecture de la Moselle, sous-préfet de l’arrondissement de Metz, Jean Peyrony et Aurélien Biscaut, respectivement directeur général et secrétaire général de la Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT), Christian Ariès, président de la Communauté d’agglomération de Longwy, des représentants de l’Université de Lorraine et des agences d’urbanisme – Aguram et Agape.

Dans une brève introduction, Fabrice Genter, président de la CCI Moselle Métropole Metz, mais aussi 1ervice-président de la CCI Grand Est en charge du transfrontalier, a vivement remercié François Bausch et rappelé que cette rencontre faisait suite au colloque organisé à Metz le 8 novembre 2018 sur le thème « Les Mosellans au cœur de la chaîne de mobilité territoriale et transfrontalière », et s’inscrivait dans une collaboration étroite avec la Chambre de commerce Luxembourg. Il a aussi souligné que la réflexion sur la mobilité transfrontalière devait s’inscrire dans une approche plus globale de co-développement entre le Grand-Duché et les territoires mosellan et lorrains.

Dans ses réponses à Guy Keckhut puis dans ses échanges avec la salle, François Bausch a insisté sur la nécessité d’avoir une approche globale et systémique de la « mobilité », terme moins réducteur que les « transports » :

  • en prenant en compte deux enjeux essentiels : climatiques et économiques ;
  • en terme de multimodalité (tant pour les personnes que pour le fret) ;
  • en visant à responsabiliser l’ensemble des acteurs : états, collectivités, citoyens, entreprises.

Il a souligné l’importance des choix politiques en rappelant que les investissements du Luxembourg dans les infrastructures se montent à 600 euros par an et par habitant, contre 50 euros en France et 340 euros en Suisse, souvent citées comme modèle.

Il a par ailleurs précisé sa vision du co-développement sur un espace élargi au-delà des territoires proches de la frontière du côté lorrain (la zone d’attraction métropolitaine de Luxembourg), en partenaire soucieux de participer au développement harmonieux des deux côtés de la frontière autour de projets concrets tant dans le domaine économique (accueil d’entreprises sur des friches industrielles) que celui des infrastructures de mobilité (parkings de covoiturage), mais aussi des équipements et services à la population (santé, petite enfance, etc.).

Il a aussi marqué son accord avec une proposition formulée par Fabrice Genter : développer un marketing territorial commun à l’échelle de cet espace pour accroître une attractivité qui servira tous les territoires.

A l’occasion des échanges avec la salle, il a évoqué la piste de zones « franches » en souhaitant un compromis   fiscal et social entre les deux législations nationales et approuvé le souhait exprimé par un intervenant de l’harmonisation des règlementations relatives au télétravail entre le Grand-Duché et les pays frontaliers.

En fin d’intervention, François Bausch a également annoncé une réforme à venir de la fiscalité liée aux voitures de fonction au Grand-Duché. Il entend proposer un « package mobilité », avantage qui pourrait couvrir tous les aspects liés à la mobilité (abonnement au train, frais liés au covoiturage et à l’abonnement à un parking).

Il a enfin évoqué les perspectives d’un nouveau plan d’investissement dans les infrastructures de mobilité à l’horizon 2035 qu’il présenterait à la mi-mandature de l’actuel gouvernement.

Pour en savoir plus, voir aussi le site de PaperJam : Voiture de fonction, avantage fiscal revu en 2021

 

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Visite à Luxembourg Air Rescue

Aéroport de Luxembourg Findel

10 septembre 2019

Une délégation de l’IGR a eu la chance, le 10 septembre 2019 au matin, d’être accueillie et de profiter d’une visite guidée d’un grand professionnalisme et d’une grande cordialité par les responsables de Luxembourg Air Rescue.

Luxembourg Air Rescue (LAR), qui a fêté ses 30 ans en 2018,  est une association privée humanitaire et l’unique organisation qui assure le sauvetage aérien au Grand-Duché de Luxembourg, pouvant rallier chaque point du pays avec ses hélicoptères dans les dix minutes.

LAR compte 183 000 membres et emploie plus de 180 collaborateurs spécialistes (pilotes, ingénieurs, mécaniciens, médecins, infirmiers, logisticiens, commerciaux, etc.) qui forment une réelle équipe pluridisciplinaire.

Ses appareils (six hélicoptères et six jets sanitaires ultramodernes) sont basés à Luxembourg, sur le site de l’aéroport de Luxembourg-Findel. Ils sont équipés pour être utilisés de jour comme de nuit, sur moyennes et longues distances, et sont en mesure de transporter entre différentes cliniques des patients en soins intensifs. Ils peuvent également procéder à des rapatriements depuis l’étranger de personnes malades ou accidentées.

Au-delà du Grand-Duché de Luxembourg, LAR intervient aussi dans le cadre d’accords avec la Sarre, la Rhénanie-Palatinat (avec un centre de gestion à Trèves) et la France, à l’échelle de la Grande Région, mais aussi à l’échelle mondiale (rapatriements et missions humanitaires, interventions pour le compte de Frontex). Par ailleurs, en 2007, LAR a remporté un appel d’offres européen pour le transport exclusif d’organes pour la France.

Ce sont ainsi près de 3 000 missions effectuées par an et 110 pays concernés.

Le professionnalisme des équipes médicales et la qualité des interventions font l’objet d’une attention particulière qui se traduit par l’utilisation des technologies et des méthodes les plus avancées mises en œuvre dans le cadre de mises en situation régulières au travers d’un centre de simulation ultramoderne.

 

 

Pour en savoir plus : www.lar.lu/fr

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