Conférence-débat « Luxembourg-France, caricatures et réalités »

Club Moselle Economie

29 avril 2019 – Metz

Le Président et le Secrétaire Général de l’IGR ont participé, le 29 avril 2019, à cette conférence-débat, animée par Bernard Moreau, président du Club Moselle Economie, en présence de Son Excellence Madame Martine Schommer, ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg en France.

 

Une soixantaine de chefs d’entreprise et d’élus étaient présents.

 

Après avoir rappelé la longue amitié unissant le Luxembourg et la France, Madame l’Ambassadeur n’a pas éludé aucune des questions qui lui ont été posées : la centrale de Cattenom, les transports et la mobilité, les difficultés croissantes des entreprises françaises pour trouver les compétences nécessaires à leurs activités et à leur développement, les travailleurs détachés, la situation fiscale et le coût social des travailleurs frontaliers…

 

Au cours des échanges, Madame l’Ambassadeur a évoqué à plusieurs reprise l’enjeu du co-développement dont le principe a été acté à l’occasion du séminaire intergouvernemental franco-luxembourgeois du 20 mars 2018 et a regretté « que l’on n’avance pas assez vite des deux côtés sur ce sujet ».

 

Pour en savoir plus :

Article de la Semaine 2 mai 2019 : France-Luxembourg : « on se chamaille entre amis »

 

Article du Paperjam 2 mai 2019 : «Sur le frontalier, on n’est pas toujours d’accord»

 

 

 

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Séminaire dans le cadre de la Chaire UNIGR en BORDER STUDIES

L’AMENAGEMENT EN TRANSFRONTALIER DIALOGUE ENTRE RECHERCHE ET PRATIQUE

9 avril 2019

L’IGR a participé le 9 avril 2019 au Séminaire organisé dans le cadre de la chaire UNIGR en Border Studies à la Maison de la Grande Région à Esch-sur-Alzette sur le thème « l’aménagement en transfrontalier entre recherche et pratique ».

 

Ce séminaire a réuni une trentaine de personnes, tant professionnels de l’aménagement du territoire que chercheurs et étudiants issus des cinq versants de la Grande Région (Lorraine, Grand Duché de Luxembourg, Wallonie, Sarre, Rhénanie Palatinat).

 

Il était animé de manière très interactive par  Beate Caesar (Technische Universität Kaiserslautern) et Estelle Evrard (Université du Luxembourg). Ces deux chercheuses sont membres du Groupe de Travail Aménagement du territoire de l’UniGRCenter for Border Studies (UniGR-CBS).

Projet Interreg VA Grande Région « UniGR-Center for Border Studies »

http://www.uni-gr.eu/fr/chercheurs-et-enseignants/border-studies/%20unigr-cbs

 

Les 6 universités membres de l’Université de la Grande Région ont lancé le 24 octobre 2018 à Belval la création d’un   « centre européen en études sur les frontières » visant une visibilité internationale.

Au-delà du développement d’outils de recherche harmonisés pour le réseau scientifique transfrontalier, le projet contribue aussi à l’enseignement « sans frontière » et au rapprochement entre le monde scientifique et les acteurs socio-économiques dans un contexte où les frontières sont au cœur des enjeux européens,

En 2019, six chercheurs ont l’opportunité de passer un séjour de recherche de deux mois dans une autre université du réseau UniGR afin de développer des recherches spécifiques en étroite collaboration avec les partenaires de leur respective université d’accueil et de renforcer la recherche sur les études frontalières. Les frais d’hébergement et de déplacement sont couverts par le programme européen Interreg V A Grande Région. Il est prévu que les titulaires de subventions animeront un workshop dans leur université hôte, en répondant aux principaux défis liés aux problèmes transfrontaliers

 

Ce projet est soutenu par l’Institut de la Grande Région

Après un rappel des enjeux d’une planification transfrontalière, les échanges se sont déroulés autour de deux thématiques :

  • l’aménagement du territoire dans le cadre national (défis, étapes, définition, enjeux et objectifs prioritaires) ;
  • l’aménagement du territoire dans un cadre transfrontalier (mécanismes de pilotage et de gouvernance, problématiques liées au contexte social, concepts et cultures de planification).

 

Au-delà des différences normatives, de cultures, de langues, de traditions et de pratiques de l’aménagement qui ont pu être partagées, la concurrence et la compétition entre territoires ont été soulignées par plusieurs participants.

 

 

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