La mobilité transfrontalière – Enjeux et solutions

Centre Pompidou-Metz

11 septembre 2019

Le secrétaire général de l’IGR était présent à cette rencontre suivie d’échanges avec François Bausch, ministre de la Mobilité et des Travaux Publics du Grand-Duché de Luxembourg, organisée conjointement par la Chambre de commerce et d’industrie Moselle Métropole Metz et la Chambre de commerce Luxembourg, et animée par Guy Keckhut.

Parmi les quelque 70 participants, dont de nombreux dirigeants d’entreprise, plusieurs personnalités étaient présentes : Son Excellence Martine Schommer, ambassadrice du Grand-Duché de Luxembourg en France, Liliane Lind, présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Moselle, Nicole Muller-Becker, vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à la Coopération transfrontalière et au Développement du multilinguisme, Olivier Delcayrou, secrétaire général de la Préfecture de la Moselle, sous-préfet de l’arrondissement de Metz, Jean Peyrony et Aurélien Biscaut, respectivement directeur général et secrétaire général de la Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT), Christian Ariès, président de la Communauté d’agglomération de Longwy, des représentants de l’Université de Lorraine et des agences d’urbanisme – Aguram et Agape.

Dans une brève introduction, Fabrice Genter, président de la CCI Moselle Métropole Metz, mais aussi 1ervice-président de la CCI Grand Est en charge du transfrontalier, a vivement remercié François Bausch et rappelé que cette rencontre faisait suite au colloque organisé à Metz le 8 novembre 2018 sur le thème « Les Mosellans au cœur de la chaîne de mobilité territoriale et transfrontalière », et s’inscrivait dans une collaboration étroite avec la Chambre de commerce Luxembourg. Il a aussi souligné que la réflexion sur la mobilité transfrontalière devait s’inscrire dans une approche plus globale de co-développement entre le Grand-Duché et les territoires mosellan et lorrains.

Dans ses réponses à Guy Keckhut puis dans ses échanges avec la salle, François Bausch a insisté sur la nécessité d’avoir une approche globale et systémique de la « mobilité », terme moins réducteur que les « transports » :

  • en prenant en compte deux enjeux essentiels : climatiques et économiques ;
  • en terme de multimodalité (tant pour les personnes que pour le fret) ;
  • en visant à responsabiliser l’ensemble des acteurs : états, collectivités, citoyens, entreprises.

Il a souligné l’importance des choix politiques en rappelant que les investissements du Luxembourg dans les infrastructures se montent à 600 euros par an et par habitant, contre 50 euros en France et 340 euros en Suisse, souvent citées comme modèle.

Il a par ailleurs précisé sa vision du co-développement sur un espace élargi au-delà des territoires proches de la frontière du côté lorrain (la zone d’attraction métropolitaine de Luxembourg), en partenaire soucieux de participer au développement harmonieux des deux côtés de la frontière autour de projets concrets tant dans le domaine économique (accueil d’entreprises sur des friches industrielles) que celui des infrastructures de mobilité (parkings de covoiturage), mais aussi des équipements et services à la population (santé, petite enfance, etc.).

Il a aussi marqué son accord avec une proposition formulée par Fabrice Genter : développer un marketing territorial commun à l’échelle de cet espace pour accroître une attractivité qui servira tous les territoires.

A l’occasion des échanges avec la salle, il a évoqué la piste de zones « franches » en souhaitant un compromis   fiscal et social entre les deux législations nationales et approuvé le souhait exprimé par un intervenant de l’harmonisation des règlementations relatives au télétravail entre le Grand-Duché et les pays frontaliers.

En fin d’intervention, François Bausch a également annoncé une réforme à venir de la fiscalité liée aux voitures de fonction au Grand-Duché. Il entend proposer un « package mobilité », avantage qui pourrait couvrir tous les aspects liés à la mobilité (abonnement au train, frais liés au covoiturage et à l’abonnement à un parking).

Il a enfin évoqué les perspectives d’un nouveau plan d’investissement dans les infrastructures de mobilité à l’horizon 2035 qu’il présenterait à la mi-mandature de l’actuel gouvernement.

Pour en savoir plus, voir aussi le site de PaperJam : Voiture de fonction, avantage fiscal revu en 2021

 

Loading

Visite à Luxembourg Air Rescue

Aéroport de Luxembourg Findel

10 septembre 2019

Une délégation de l’IGR a eu la chance, le 10 septembre 2019 au matin, d’être accueillie et de profiter d’une visite guidée d’un grand professionnalisme et d’une grande cordialité par les responsables de Luxembourg Air Rescue.

Luxembourg Air Rescue (LAR), qui a fêté ses 30 ans en 2018,  est une association privée humanitaire et l’unique organisation qui assure le sauvetage aérien au Grand-Duché de Luxembourg, pouvant rallier chaque point du pays avec ses hélicoptères dans les dix minutes.

LAR compte 183 000 membres et emploie plus de 180 collaborateurs spécialistes (pilotes, ingénieurs, mécaniciens, médecins, infirmiers, logisticiens, commerciaux, etc.) qui forment une réelle équipe pluridisciplinaire.

Ses appareils (six hélicoptères et six jets sanitaires ultramodernes) sont basés à Luxembourg, sur le site de l’aéroport de Luxembourg-Findel. Ils sont équipés pour être utilisés de jour comme de nuit, sur moyennes et longues distances, et sont en mesure de transporter entre différentes cliniques des patients en soins intensifs. Ils peuvent également procéder à des rapatriements depuis l’étranger de personnes malades ou accidentées.

Au-delà du Grand-Duché de Luxembourg, LAR intervient aussi dans le cadre d’accords avec la Sarre, la Rhénanie-Palatinat (avec un centre de gestion à Trèves) et la France, à l’échelle de la Grande Région, mais aussi à l’échelle mondiale (rapatriements et missions humanitaires, interventions pour le compte de Frontex). Par ailleurs, en 2007, LAR a remporté un appel d’offres européen pour le transport exclusif d’organes pour la France.

Ce sont ainsi près de 3 000 missions effectuées par an et 110 pays concernés.

Le professionnalisme des équipes médicales et la qualité des interventions font l’objet d’une attention particulière qui se traduit par l’utilisation des technologies et des méthodes les plus avancées mises en œuvre dans le cadre de mises en situation régulières au travers d’un centre de simulation ultramoderne.

 

 

Pour en savoir plus : www.lar.lu/fr

Loading

Loading