Cycle de conférences « Quo vadis Grande Région ? » LE TELETRAVAIL DANS L’ESPACE TRANSFRONTALIER
/dans Actualité/par Jean SalqueEpisode #2 – Mercredi 31 mars 2021 – 13h30 – Visioconférence
Télétravail transfrontalier : une solution miracle ?
Un événement co-organisé par
et animé par Guy Keckhut
Suivi par plus de 120 participants, ce deuxième épisode du cycle de conférences Quo vadis Grande Région ? faisait suite au premier épisode du 20 janvier dernier, centré sur un état des lieux du développement du télétravail et ses nombreuses implications organisationnelles et managériales.
L’objectif était d’approfondir la thématique pour en comprendre les enjeux sur le plan politique, institutionnel et sociétal, plus précisément pour en mesurer les ambitions en matière de co-développement durable au sein de l’espace grand régional.
Ce nouveau tour d’horizon s’imposait pour analyser et comprendre ce qu’il en est vraiment… Alors, quels freins mais surtout quelles solutions en matière de fiscalité, de protection sociale, de nouvelles mobilités, de projets transfrontaliers… et pour quelles ambitions partagées ?
Un troisième épisode se déroulera à la fin du second semestre 2021. Il sera consacré au bilan des évolutions et aux avancées attendues tant à l’échelle de la Grande Région et des relations entre états qu’à l’échelle européenne.
Programme
13.30 Mots de bienvenue par Sabrina Sagramola, manager pour les Affaires internationales et l’Enterprise Europe Network, Chambre de commerce du Luxembourg
13.35 Keynote speech par Vincent Hein, économiste, Fondation IDEA
13.50 Interventions de
- Corinne Cahen, ministre de la Famille et de l’Intégration, ministre à la Grande Région (L)
- Valérie Debord, vice-présidente déléguée à l’Emploi, Région Grand Est (F)
14.20 Table ronde avec la participation de
- Pierre Cuny, président de la Communauté d’agglomération Portes de France Thionville,
maire de Thionville
- Julien Dauer, coordonnateur Grand Est, responsable du service juridique, Frontaliers Grand Est
- Marie-Josée Vidal, conseiller de gouvernement 1ère classe, coordinatrice générale, département de l’Aménagement du territoire, Ministère luxembourgeois de l’Energie et de l’Aménagement du territoire
- Vincent Hein
15.00 Débat avec le public via le tchat
15.20 Mots de conclusion par Sabrina Sagramola
Visionner la conférence : https://vimeo.com/531702946
Pour aller plus loin…
L’article du Paperjam du 1er avril 2021 : Annexe 1 Faire du télétravail un atout et non un problème _ Paperjam News 01 04 2021
La présentation de Vincent Hein : Annexe 2 PPT Vincent Hein teletravail fron talier une solution miracle 31 03 2021
L’Union économique belgo-luxembourgeoise (UEBL) Leçons du passé, perspectives d’avenir
/dans Actualité/par Jean SalqueWebinaire | 24 mars 2021 14h00 – 15h30
Co-organisé par
L’IGR a participé à cet événement.
Problématique
L’Union économique belgo- luxembourgeoise (UEBL) a été conclue le 25 juillet 1921.
La Convention de 1921 est complétée en 1935 par un volet financier et monétaire, un régime commercial commun et une « communauté spéciale de recettes » en matière d’accises spécifiques.
En 1963, les dispositions de l’UEBL évoluent suite à l’entrée en vigueur de la Communauté économique européenne (CEE) et du Benelux.
Souhaitant amplifier leur coopération au-delà des domaines économiques et monétaires, le 18 décembre 2002, les deux pays renouvellent la Convention sous une forme enrichie, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour une coopération politique et administrative renforcée notamment en matière de justice, de citoyenneté, de la santé et des synergies transfrontalières dans la Grande Région, ainsi que pour la concertation au sein de l’Union européenne.
Durant un siècle, la Belgique et le Luxembourg ont abouti à un partenariat bilatéral solide, ponctué de certaines difficultés et tensions, mais approfondi et renouvelé au fil des années.
Le centenaire de l’UEBL, qui a lieu dans un contexte grand-régional, européen et international émaillé de défis et d’incertitudes sans précédent, invite au débat et à la réflexion sur les enseignements du passé, le bilan actuel et les perspectives d’avenir de cette union.
Qu’est-ce que le Benelux?
Le Benelux est un accord de coopération intergouvernementale entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Pendant la Seconde Guerre mondiale déjà, les gouvernements de Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg avaient décidé de collaborer plus étroitement. C’est en 1944 que le Benelux a vu le jour comme union douanière. Les trois partenaires ont ainsi pris l’initiative des toutes premières étapes vers l’intégration européenne. En 1958, l’union douanière entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg débouchait sur le Traité instituant l’Union économique du Benelux, impliquant un élargissement et un approfondissement de la coopération économique. Le 17 juin 2008, un nouveau Traité Benelux était signé. Désormais, la coopération va se concentrer sur trois thèmes-clés: le marché intérieur & l’union économique, le développement durable et la justice & les affaires intérieures et tout ceci sous un nouveau nom: l’Union Benelux. |
Programme
- 14h00 – Remarques introductives – Dr Elena Danescu, Coordinatrice de l’EDIC Université du Luxembourg
- Mot de bienvenue – Andreas Fickers, Directeur du Luxembourg Centre for Contemporary and Digital History (C²DH)
- 14h10 – Allocution d’ouverture – S.E.M. Thomas Lambert, Ambassadeur de Belgique au Grand-Duché de Luxembourg
- 14h20 – « Un siècle de coopération belgo-luxembourgeoise » – Dr Franz Clément, Chercheur au Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER)
- 14h50 – «UEBL – Bilan actuel et regard prospectif» – M. André Biever, Directeur adjoint, Ministère des Affaires étrangères et européennes du Grand-Duché de Luxembourg
- 15h10 – Débat avec le public / Session de questions-réponses
- 15h30 – Clôture de la manifestation
Présentation des intervenants
- André Biever est titulaire d’un Master en relations internationales de Sciences Po Paris et d’une Maîtrise d’histoire à l’Université Paris IV Sorbonne. Il a également travaillé à la représentation permanente du Luxembourg auprès des Nations Unies à Genève, mais aussi au sein de la Représentation permanente du Luxembourg auprès de l’Union Européenne. Il a également travaillé au sein des Ambassades du Luxembourg en Inde et au Nicaragua. Depuis le 1er septembre 2019, il est Directeur adjoint au sein de la Direction des affaires européennes et des relations économiques internationales du Ministère des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg.
- Franz Clément a une formation de base en sciences politiques (Université catholique de Louvain) et est titulaire d’un diplôme d’études approfondies en sociologie du travail (Université Nancy 2). Il est également docteur en sociologie diplômé du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) à Paris. Il exerce son activité professionnelle de chercheur en sciences sociales à Esch-Belval au LISER (Luxembourg Institute of Socio Economic Research). Il a produit diverses recherches et publications sur le dialogue social au Luxembourg et dans la Grande Région ainsi que sur les travailleurs frontaliers dans ce même espace.
- Andreas Fickers est le directeur du Centre for Contemporary and Digital History (C²DH) et le chef du DH-Lab. Il a étudié l’histoire, la philosophie et la sociologie et est actuellement professeur d’histoire contemporaine et numérique à l’Université du Luxembourg. Il dirige le Doctoral Training Unit ‘Digital History & Hermeneutics’ (DTU) financé par le FNR et coordonne la Trinational doctoral school. Il est également le chercheur principal des projets DEMA, Popkult60 et LuxTime et éditeur du Journal of Digital History. Il est actuellement le coordinateur national luxembourgeois de DARIAH-EU et membre du conseil de recherche conjoint Humanities in the European Research Area (HERA).
- Thomas Lambert a une formation en droit (Université Catholique de Leuven et faculté de droit de l’Université d’Aarhus). Après avoir exercé dans différents bureaux d’avocats, Thomas Lambert travaille au sein de la Représentation Permanente de la Belgique auprès des Nations Unies à New-York puis auprès de celle de l’Organisation Mondiale pour le Commerce à Genève. En 2004, il exerce la fonction de négociateur fédéral pour le 7ème Programme Cadre pour la recherche et l’innovation au sein de la Représentation Permanente de la Belgique auprès de l’Union Européenne. Il intègre, ensuite, le Cabinet du Ministre des Affaires Etrangères Belge en tant que Chef de Cabinet Adjoint, puis devient Représentant Permanent Adjoint au sein de la Représentation Permanente de la Belgique auprès des Nations-Unies. En 2013, Thomas Lambert est Ambassadeur Suppléant au sein de l’Ambassade de Belgique auprès des Etats-Unis. Depuis septembre 2017, il exerce ses fonctions d’Ambassadeur au sein du Service Public Fédéral des Affaires Etrangères à Bruxelles.
Pour en savoir plus :
Le lien pour voir le Webinaire en format vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=6BzlhVyzD6o