Séminaires transfrontaliers Europ’Act

« Ensemble, échangeons sur la plus-value des programmes européens pour nos territoires frontaliers ! Quel bilan, quelles perspectives, quelle ambition ? »

3 février 2020

Hôtel de la Région Grand Est Metz

Dans le cadre de l’étude de capitalisation de la Région Grand Est financée par le programme d’assistance technique Europ’Act, la Mission Opérationnelle Transfrontalière  et l’Euro-Institut de Kehl ont participé à l’animation de trois  séminaires successifs avec les acteurs de la coopération transfrontalière en Grande Région et dans l’Ardenne franco-belge. Ces évènements ont eu lieu à Strasbourg le 4 décembre 2019, Metz le  3 février 2020, ainsi qu’à Charleville-Mézières, le 10 février.

Le Secrétaire général de l’IGR  était présent à la journée qui s’est déroulée à Metz.

L’objectif (cf. programme joint) du séminaire était  de :

  • Rendre compte des premiers résultats de l’étude réalisée à partir d’une enquête auprès des porteurs de projets et des institutions parties prenantes
  • Echanger sur la plus-value des programmes européens dans la mise en œuvre de projets structurants pour le territoire
  • Travailler au travers d’ateliers participatifs sur les perspectives d’accompagnement des projets pour la prochaine période de programmation européenne 2021-2027.

Il faisait suite à une enquête auprès des acteurs du transfrontalier en Grand Est (questionnaire adressé à près de 500 acteurs pour 182 répondants, et réalisation de 25 entretiens semi-directifs avec des instances et porteurs de projets : 10 Rhin supérieur, 9 Grande Région, 5 Ardennes, 1 Grand Est).

Les points saillants de la restitution de l’enquête et des échanges du matin

     Contexte de mise en œuvre et apport des projets développés en Grand Est  : une mise en œuvre dans le temps long des projets, et qui correspond à des besoins grandissants

  • Une coopération transfrontalière qui s’appuie sur des financements et des groupes de travail dédiés ;
  • Une place centrale (plus-value) d’interreg pour le financement des projets transfrontaliers à relativiser (au profit d’une part importante de l’autofinancement pour faire émerger puis pérenniser les projets) ;
  • Une combinaison de différents programmes européens limitée (combinaison complexe et couteuse qui nécessite une ingénierie dédiée)

  • La mobilité et le développement économique semblent être les 2 domainesdans lesquels l’impact de la coopération  transfrontalière est le moins évident
  • Des projets de coopération qui se pérennisent pour répondre à des enjeux stratégiques de développement
    • Besoin de main d’œuvre frontalière : projets interculturel, de formation, de rapprochement des services de l’emploi ;
    • Besoin de transports transfrontaliers : achat matériel roulant mutualisé ;
    • Besoin de services publics transfrontaliers : accès aux soins, accès à la formation, accès aux droits… ;
    • Besoin de circuits locaux d’approvisionnement.

            Obstacles et freins à la coopération : des obstacles à la coopération qui sont en partie résolus au travers de la mise en œuvre pratique des projets

  • Des difficultés qui ne viennent qu’en partie d’obstacles légaux ;
  • Un ressenti partagé sur les domaines posant des difficultés : transports, développement économique, emploi transfrontalier, santé, transition énergétique, ;
  • Une résolution collective des obstacles à renforcer
  • Des expériences efficientes pour dépasser les difficultés (s‘informer et s‘expliquer ses cadres d‘action respectifs , partager les mêmes objectifs, sans uniformiser la méthode, trouver des solutions locales avec les bénéficiaires du projet et toutes les parties prenantes).

            Gouvernance des espaces transfrontaliers : de la mise en place d’institutions communes à la construction d’un espace politique partagé , un travail à compléter

  • Une reconnaissance des structures de gouvernance transfrontalières pour leur apport stratégique, de visibilité et de mise en réseaux des acteurs ;
  • Qui se combine avec une perception contrastée du système global ;
  • Une coordination des stratégies de planification des espaces transfrontaliers qui reste à construire ;
  • Quelles possibilités pour l’élargissement des partenariats ? Aux acteurs privés ? A la société civile ?

   

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Dialogue Citoyen avec M. Nicolas Schmit

Commissaire Européen à l’Emploi et aux Droits sociaux

 » Ma mission: renforcer la dimension sociale de l’Europe! « 

Université du Luxembourg, Maison des Arts et des Étudiants – Esch-sur-Alzette

20 janvier 2020 à 12h00

« La révolution numérique bouleverse l’économie et transforme l’essence même du monde de l’emploi. Ces changements d’envergure, ainsi que la transition écologique, ou encore le Brexit, mettent à l’épreuve le modèle européen bâti sur le Socle des droits sociaux. Face à un avenir incertain, les Européens s’interrogent à juste titre sur les nouveaux défis à relever en matière d’éducation et de formation, sur l’évolution des conditions de vie et de travail, sur les stratégies collectives en matière de solidarité et de protection sociale, sur la préservation du dialogue social, propre à la démocratie et aux valeurs européennes. »

C’est autour de ces enjeux que  la Représentation de la Commission européenne au Luxembourg, l’Europe Direct Information Centre de l’Université du Luxembourg (EDIC) et leurs partenaires ont organisé le 20 janvier un dialogue citoyen avec le nouveau commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux.

Le Secrétaire général de l’IGR était présent.

Article du Quotidien

http://www.lequotidien.lu/economie/nicolas-schmit-lenorme-chantier-de-la-digitalisation-du-travail/

Article du Luxemburger Wort

https://www.wort.lu/fr/international/le-green-deal-un-enorme-gisement-d-emplois-5e25c3a5da2cc1784e354657

 

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