Suivez le guide : Valérie Jamet nous fait visiter

le château d’Ansembourg

Arrivés au grand château renaissance d’Ansembourg dans la vallée des sept châteaux, creusée dans un socle de grès, nous ressentons, malgré une chaleur caniculaire, un bien être immédiat au milieu de cette nature verdoyante et généreuse. Un équilibre entre la nature libre et celle guidée par la main de l’homme, en accord parfait avec le château.



Nous entrons par un grand portail portant les armoiries de la famille d’Ansembourg que l’on retrouve en façade du château.



Accueillis par notre hôte et guide,
Christophe DEAGE, nous démarrons la visite par les anciennes écuries reconverties en salle d’accueil et de spectacle pour un rafraîchissement, une explication de l’histoire de la création et de l’évolution du château de la famille du pionnier de la métallurgie, Thomas Bidart et les partenariats associatifs.



Cet homme devenu baron, puis comte et enfin comte du saint Empire s’est enrichi en utilisant ce que la nature lui offrait sur place : le minerai de fer, le bois et l’eau. Il acquiert ainsi les propriétés de la famille de Raville au 17ème siècle.



Notre visite se poursuit  à la
fontaine des quatre éléments sous l’escalier aux deux lions et à la pomme de pin qui menait jadis directement par un chemin à la chapelle Sainte Marie appartenant au domaine.



À la droite de l’accès aux jardins se situe un lieu particulier où sont plantés en 2017 un arbre et
des rosiers Simone Veil, Adenauer et Ansembourg à l’occasion de la journée internationale de la paix.



S’en suit la roseraie composée de nombreuses roses rares et sur la droite des pommiers d’une quarantaine de variétés, roses et pommes étant de la même famille et si chères au propriétaire.



De là nous contemplons les jardins en terrasses successives jusqu’à l’Eisch, jardin baroque offrant de belles perspectives, aujourd’hui
zone protégée au niveau national et international. 52% du territoire luxembourgeois se situe en effet en zone protégée (27% en zone Natura 2000 et le reste en ZPIN (Zone d’intérêt national)



Arrive ensuite le potager naturel, surplombé par une serre où sont rassemblées et préparées les graines reproductibles du potager, semences traditionnelles pour la sauvegarde du patrimoine génétique (voir Les graines de l’indépendance /Franck Adams).



En bas nous attend un platane,
le maître des lieux pratiquement tricentenaire et absolument majestueux. Témoin de toute l’histoire de la famille, il a été classé, arbre remarquable, avant le château.



Nous poursuivons notre visite par la charmille longue de 247m et liant la nature environnante visible par des fenêtres ouvertes dans les charmes d’un côté et des portes vers le château et le jardin à la française de l’autre.




Un sentiment de paix s’élève dans cette traversée de jardin, voulue par son propriétaire.



On peut apercevoir le clocher de la chapelle Sainte Marie où sont toujours enterrés les défunts de la famille partie vivre en Belgique.



En sortant de la charmille, de chaque côté trônent deux fontaines avec de curieux lions et singes aux pieds palmés, faisant face aux grottes et au second plan à un triton soufflant dans une conque pour appeler les eaux après le déluge.

Nous montons progressivement vers le paradis.



S’offre à notre vue un magnifique jardin à la française agrémenté de statues en grès blanchi à la chaux :
esclaves représentant les quatre continents puis l’allée des héros mythologiques symbolisant le bien et le mal se faisant face. Au fond trône l’aigle à deux têtes, couvert d’or, signe de l’anoblissement de la famille.



Un repas champêtre près de la forge conclut joyeusement cette visite d’un lieu emblématique.



Le 3 août prochain aura lieu au château
le Festival du Vivant  Europe-Afrique avec visites guidées, concerts, produits artisanaux et stands culinaires. Alors, alors, à vos agendas !

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