LA LETTRE DE L’IGR
Édito
Grande Région Transfrontalière : passer la vitesse supérieure
Depuis plusieurs mois la situation se dégrade dans le monde et en Europe en matière de relations internationales. L’élection de Donald Trump aggrave évidemment les choses.
Le populisme, la défiance et le repli sur soi sont désormais à nos portes. Il n’est plus possible de détourner le regard sur les défis que va devoir maintenant relever l’Union Européenne. Face à une situation internationale très dégradée il est indispensable désormais de conforter le projet européen afin de mobiliser les citoyens.
La Grande Région Transfrontalière est concernée. Ce territoire qui s’étend de Mons à Trèves en passant par Eupen, Arlon, le Luxembourg, la Sarre et la Lorraine est historiquement un espace de coopération très ancien au cœur de l’Europe.
En 1995 les responsables politiques de chaque composante (1), ont voulu faire de cet espace une construction politique, une « petite Europe au quotidien » comme on le disait alors. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. La Grande Région Transfrontalière s’est dotée d’outils qui permettent d’agir, souvent très efficacement.
L’institution « Grande Région » souffre toutefois de plusieurs défauts.
Elle est invisible du grand public. Personne ne parvient à identifier ce qu’elle produit vraiment et encore moins qui la dirige en raison d’une gouvernance tournante beaucoup trop rapide. (2)
Elle est mal organisée faute de liens suffisamment étroits avec les États centraux. Dès lors elle est secouée au moment de chaque de crise. Cela a été le cas dans la période du Covid. Dans cette période difficile les décisions de fermeture des frontières sont venues de Berlin Paris ou Bruxelles. Cela se se reproduit aujourd’hui avec le contrôle aux frontières décidées unilatéralement par Berlin puis par Paris. Manifestement l’outil politique qu’est la Grande Région ne pèse pas suffisamment.
Enfin, même s’ils sont des européens convaincus, les responsables de la Grande Région se situent trop loin de l’action et manquent d’enthousiasme pour développer une véritable politique transfrontalière assumée et partagée.
Le forum très dynamique que nous avons voulu organiser avec le soutien de la ville d’Esch sur Alzette, le GECT GR, la Chambre de commerce du Grand-Duché et le Liser misère a porté un regard sur ce qui était à l’œuvre aujourd’hui. Il a permis de constater que les initiatives de coopération restaient nombreuses. Mais les participants ont aussi déploré le trop faible enthousiasme des responsables politiques qui ont actuellement en main le destin de la Grande région Transfrontalière.
Face à la montée du scepticisme il est essentiel de créer des liens et plus encore de construire , avant qu’il ne soit trop tard, un récit qui parle à nos concitoyens. Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
(1) Jean-Claude Juncker, Oscar Lafontaine Gérard, Longuet, Philippe Leroy, Robert Collignon, Kurt Beck pour ne citer qu’eux
(2) Le président ou la présidente de la Grande Région changent tous les deux ans sur la base d’une rotation.
LA LETTRE DE L’IGR
Édito
Großregion: stärker agieren
Seit einigen Monaten verschlechtert sich die Lage in der Welt und in Europa.
Die Wahl von Donald Trump macht die Sache offensichtlich noch schlimmer.
Populismus, Misstrauen und Rückzug stehen uns bevor. Es ist nicht länger möglich, den Blick von den Herausforderungen abzuwenden, denen sich die Europäische Union nun stellen muss. Angesichts einer sehr verschlechterten internationalen Lage ist es jetzt wichtig, das europäische Projekt zu stärken, um die Bürger zu mobilisieren.
Die Großregion ist besorgt. Dieses Gebiet, das sich von Mons bis Trier über Eupen, Arlon , Luxemburg, das Saarland und Lothringen erstreckt, ist historisch gesehen ein sehr altes Kooperationsgebiet im Herzen Europas.
1995 wollte man mit jeder Teilregion (1) diesen Raum zu einer politischen Konstruktion machen, einem „kleinen Alltagseuropa“, wie sie damals sagten. Seitdem ist viel Wasser die Mosel heruntergeflossen.
Die Großregion verfügt über Instrumente, die es ihr ermöglichen, oft sehr effektiv zu handeln. Die Institution „Großregion“ weist jedoch mehrere Mängel auf.
Sie ist für die breite Öffentlichkeit unsichtbar. Aufgrund der viel zu schnellen rotierenden Regierungsführung gelingt es niemandem herauszufinden, was sie wirklich hervorbringt, und noch weniger, wer sie leitet. (2)
Es ist schlecht organisiert, da es an ausreichend engen Verbindungen zu den Zentralstaaten mangelt. Von da an ist sie im Moment jeder Krise erschüttert. Dies war während der Covid-Zeit der Fall. In dieser schwierigen Zeit kamen Entscheidungen zur Grenzschließung aus Berlin, Paris oder Brüssel. Dies geschieht heute erneut, da die Grenzkontrollen einseitig von Berlin und dann von Paris beschlossen wurden. Offensichtlich hat das politische Instrument der Großregion nicht genügend Gewicht.
Schließlich sind die Verantwortlichen der Großregion, auch wenn sie überzeugte Europäer sind, zu weit vom Geschehen entfernt und haben nicht den Enthusiasmus, eine echte, angenommene und gemeinsame grenzüberschreitende Politik zu entwickeln.
Das sehr dynamische Forum, das wir mit Unterstützung der Stadt Esch sur Alzette, der GECT GR, der Handelskammer des Großherzogtums und der Liser organisiert haben, warf einen Blick darauf, was heute umgesetzt wird. Es zeigte sich, dass es weiterhin zahlreiche Kooperationsinitiativen gibt. Die Teilnehmer beklagten aber auch den mangelnden Enthusiasmus der politischen Führung, die derzeit das Schicksal der Großregion in der Hand hat.
Angesichts des zunehmenden Skeptizismus ist es wichtig, Verbindungen zu schaffen und vor allem, bevor es zu spät ist, eine Geschichte zu konstruieren, die unsere Mitbürger anspricht.
Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
(1) Jean-Claude Juncker , Oscar Lafontaine Gérard, Longuet, Philippe Leroy, Robert Collignon, Kurt Beck, um nur einige zu nennen
(2) Der Präsident der Großregion wechselt alle zwei Jahre im Rotationsverfahren.
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Édito
Sombres perspectives.
Un sondage réalisé par la radiotélévision sarroise fin septembre affiche des résultats très préoccupants. Non pas parce que le parti au pouvoir, le SPD (*), chute d’une dizaine de points dans les intentions de vote pour les futures élections régionales au profit de la CDU . Mais surtout parce que les partis extrémistes connaissent une progression spectaculaire, qu’il s’agisse de l’extrême droite avec le parti AFD ou avec le BSW, un parti d’extrême gauche xénophobe créé par Sarah Wagenknecht. Ces deux partis remettent ostensiblement en cause la construction européenne. Ensemble ils flirtent avec la barre des 20%.
Au Luxembourg pour la première fois un des cinq députés siégeant au Parlement européen fait partie de l’extrême droite.
En France il faut regarder la réalité en face : le Rassemblement national progresse sans arrêt et il est tout à fait possible que plusieurs communes frontalières soient dirigées par l’extrême droite après les élections communales de 2026. On pense en particulier à Forbach et à Sarreguemines pour ne citer que ces deux villes
En Belgique les élections communales ont lieu à la mi-octobre. Elles peuvent elles aussi connaître une poussée des extrêmes.
Voilà la Grande région confrontée à une situation extrêmement inquiétante. Ce territoire qui est au cœur de l’Europe, perturbé par les contrôles aux frontières décidées par le gouvernement allemand, n’est plus animé par une ambition suffisamment forte pour (re)créer une dynamique. Pour le nombreux citoyens, quelle que soit leur nationalité, l’espoir ne réside plus dans des coopérations renforcées, visibles et mobilisatrices.
Le paradoxe c’est qu’ au quotidien de nombreux acteurs se battent pour faire vivre cette Grande région, créer des liens et obtenir des avancées au bénéfices de tous. Mais, à l’évidence, la visibilité de leur action est insuffisante. Les responsables politiques de la Grande région, qui sont dans leur grande majorité des européens convaincus, doivent désormais remettre en chantier l’ambition initiale des fondateurs et surtout construire un récit beaucoup plus mobilisateur.
Le 7 novembre 2024, à l’occasion d’un forum que nous voulons fraternel et constructif, nous tenterons d’examiner les voies et les moyens susceptibles de remettre dans la dans le sens de la marche une construction transfrontalière qui mérite aujourd’hui d’être revisitée. Faute de quoi le scepticisme et le populisme continueront inexorablement à gagner du terrain.
(*). La Sarre est la seule région d’Allemagne dirigée par un seul parti , donc sans aucune coalition
Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
LA LETTRE DE L’IGR
Édito
Dunkle Aussichten.
Eine Ende September durchgeführte Umfrage des Saarländischen Rundfunks zeigt sehr besorgniserregende Ergebnisse. Nicht, weil die Regierungspartei SPD ( *) bei den Wahlabsichten für künftige Landtagswahlen zugunsten der CDU um rund zehn Punkte gefallen ist. Vor allem aber, weil extremistische Parteien spektakuläre Zuwächse verzeichnen, sei es die extreme Rechte mit der AfD oder der BSW, eine von Sarah Wagenknecht gegründete ausländerfeindliche extrem linke Partei. Diese beiden Parteien stellen angeblich das europäische Aufbauwerk in Frage. Gemeinsam flirten sie mit der 20-Prozent-Marke.
In Luxemburg gehört zum ersten Mal einer der fünf im Europäischen Parlament sitzenden Abgeordneten der extremen Rechten an.
In Frankreich müssen wir uns der Realität stellen: Der „Rassemblement national“ schreitet stetig voran und es ist durchaus möglich, dass mehrere Grenzgemeinden nach den Kommunalwahlen 2026 von der extremen Rechten angeführt werden. Wir denken insbesondere an Forbach und Sarreguemines, um nur diese zu nennen zwei Städte
In Belgien finden Mitte Oktober Kommunalwahlen statt. Auch sie können einen Anstieg der Extreme erleben.
Die Großregion steht vor einer äußerst dramatische Lage. Dieses Gebiet im Herzen Europas, das durch die von der deutschen Regierung beschlossenen Grenzkontrollen zerrüttet wurde, wird nicht mehr von einem Ehrgeiz angetrieben, der stark genug ist, um (wieder) eine Dynamik zu schaffen. Für viele Bürger, unabhängig von ihrer Nationalität, besteht die Hoffnung nicht mehr in einer verstärkten, sichtbaren und mobilisierenden Zusammenarbeit.
Das Paradoxe ist, dass viele Akteure täglich dafür kämpfen, diese Großregion zum Leben zu erwecken, Verbindungen zu schaffen und Fortschritte zum Wohle aller zu erzielen. Aber offensichtlich ist die Sichtbarkeit ihres Handelns unzureichend. Die politischen Führer der Großregion, von denen die große Mehrheit überzeugte Europäer sind, müssen nun die ursprünglichen Ambitionen der Gründer überdenken und vor allem eine viel mobilisierendere Geschichte aufbauen.
Am 7. November 2024 werden wir anlässlich eines brüderlichen und konstruktiven Forums versuchen, die Mittel und Wege zu prüfen, mit denen ein grenzüberschreitender Aufbau, der heute wieder auf den richtigen Weg gebracht werden kann, wieder in Gang gebracht werden kann. Andernfalls werden Skeptizismus und Populismus unaufhaltsam weiter an Boden gewinnen.
(*). Das Saarland ist die einzige einparteiige Region in Deutschland , also ohne Koalition
Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
LA LETTRE DE L’IGR
Édito
Après un été marqué, notamment en France, par l’euphorie des jeux olympiques la rentrée 2024-2025 est marquée par un retour à la réalité et l’entrée dans une période dominée par l’instabilité. Des guerres restent toujours bien présentes aux portes de l’Europe, le résultat des futures élections américaines apparaît pour l’instant incertain, même si la perspective un triomphe de Donald Trump semble s’éloigner. La France et la Belgique vivent une période de grande instabilité politique En Allemagne la coalition pourrait vaciller. Sur le plan politique seul le Luxembourg reste pour l’instant relativement solide.
Plus largement la tentation du repli semble progresser et avec elle des hésitations de la part de certains états sur la libre circulation des personnes, comme semble le montrer la reprise de contrôles de plus en plus fréquents près des frontières dans la grande Région.
Dans ce contexte l’IGR continuera à défendre la nécessité d’une coopération transfrontalière forte et porteuse de sens. Le 7 novembre 2024 constituera un temps fort de cette action avec un forum à Esch sur Alzette intitulé « La Grande Région face à de nouveaux défis ».
Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
LA LETTRE DE L’IGR
LEITARTIKEL
Nach einem Sommer, der vor allem in Frankreich von der Euphorie der Olympischen Spiele geprägt war, steht das Schuljahr 2024-2025 im Zeichen der Rückkehr zur Realität und des Eintritts in eine von Instabilität geprägte Zeit. Vor den Toren Europas gibt es noch immer Kriege, der Ausgang künftiger Wahlen in den USA scheint vorerst ungewiss, auch wenn die Aussicht auf einen Triumph für Donald Trump zu schwinden scheint. Frankreich und Belgien erleben eine Zeit großer politischer Instabilität und sind auf der Suche nach einer Regierung. In Deutschland könnte die Koalition scheitern. Auf politischer Ebene bleibt derzeit nur Luxemburg relativ solide.
Anderseits scheint die Versuchung zum Rückzug zuzunehmen und damit auch die Zurückhaltung einiger Staaten hinsichtlich der Freizügigkeit der Personen, wie die Wiederaufnahme immer häufigerer Kontrollen in Grenznähe in der Großregion zu zeigen scheint.
In diesem Zusammenhang wird die IGR weiterhin die Notwendigkeit einer starken und sinnvollen grenzüberschreitenden Zusammenarbeit verteidigen. Der 7. November 2024 wird mit einem Forum in Esch sur Alzette mit dem Titel „Die Großregion steht vor neuen Herausforderungen“ ein Höhepunkt dieser Aktion sein.
Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
LA LETTRE DE L’IGR
En ce début d’été 2024 la progression de l’extrême droite reste un phénomène puissant au cœur de notre Grande Région Transfrontalière.
Si la Wallonie échappe à cette tendance lourde après avoir élu des hommes et des femmes politiques pro-européens, le Grand-Duché de Luxembourg la Sarre et la Rhénanie-Palatinat ne sont pas épargnée par les poussées populistes, même si elles sont pour l’instant relativement contenues.
C’est en Lorraine que la situation est la plus préoccupante. Les deux députés meusiens appartiennent au Front national comme celui qui a gagné la circonscription du Nord de la Meurthe-et-Moselle. En Moselle quatre circonscriptions sur neuf sont désormais représentées par le Rassemblement national.
Ce qui frappe le plus c’est que l’implantation de l’extrême droite est située tout au long des frontières, toutes proches de la Belgique du Luxembourg et de l’Allemagne.
Tout cela nous oblige plus que jamais à agir en réseau avec beaucoup d’autres pour faire en sorte que la Grande Région Transfrontalière demeure plus que jamais un territoire d’intégration et de solidarité. De nombreuses initiatives transfrontalière affichent cette volonté. Il faut s’appuyer sur elle pour regagner la confiance de nos concitoyens.
Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
LA LETTRE DE L’IGR
Auch zu Beginn des Sommers 2024 bleibt der Vormarsch der extremen Rechten ein starkes Phänomen im Herzen unserer Groß Region.
Auch wenn die Wallonie diesem starken Trend entgeht, nachdem sie proeuropäische Politiker gewählt hat, bleiben auch das Großherzogtum Luxemburg, das Saarland und Rheinland-Pfalz nicht von populistischen Aufschwüngen verschont, auch wenn diese relativ zurückhaltend sind.
In Lothringen ist die Situation am besorgniserregendsten. Die beiden Maas-Abgeordneten gehören der Nationalen Front an, wie sie auch den nördlichen Wahlkreis Meurthe-et-Moselle gewonnen hat. In Moselle sind mittlerweile vier von neun Wahlkreisen durch die Rassemblement national vertretet.
Noch schlimmer: das Establishment der extremen Rechten ist entlang der Grenzen angesiedelt ganz in der Nähe von Belgien, Luxemburg und Deutschland.
All dies erfordert mehr denn je, dass wir im Netzwerk mit vielen anderen agieren, um sicherzustellen, dass die Große Grenzregion mehr denn je ein Raum der Integration und Solidarität bleibt. Zahlreiche grenzüberschreitende Initiativen zeigen diesen Wunsch. Wir müssen uns darauf verlassen, um das Vertrauen unserer Mitbürger zurückzugewinnen.
Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
LA LETTRE DE L’IGR
Les fortes poussées populistes actuelles mettent à mal l’idéal européen. Nous sommes loin actuellement de la dynamique qui avait été enclenchée par Helmut Kohl et Jacques Delors.
Ce n’est pourtant vraiment pas le moment de baisser les bras. A notre modeste niveau nous voulons plus que jamais créer du lien, promouvoir la rencontre, favoriser la réflexion et tenter de mettre en avant les réponses aux questions qui sont posées en Europe mais aussi dans la Grande Région.
Nous avons tenu un important colloque sur la question du logement dans l’espace transfrontalier le 14 mars 2024 à Thionville. Cette initiative nous a permis le rassembler plus de 100 personnes très impliqué dans le développement de la grande région : des experts mais aussi des acteurs politique directement concernéé.
Nous avons recçu à Metz le 9 avril le ministre allemand Peter Altmaier qui accompagna Angela Merkel dans son action pendant de longues années. Il a fait forte impression en plaidant pour lune véritable renforcement du couple franco allemand.
Dans le cadre d’iinitiatives plus localisées nous serons le 23 mai à Contz les Bains Au pays des 3 frontières rencontrer des exploitants viticoles allemand luxembourgeois et français qui travaille en coopération
Nous nous rendrons en Belgique à Martelange le 4 juin pour rencontrer le bourgmestre de la cité.
Deux autres temps forts suivront dans le courant de l’année 2024 : un forum à Esch/Alzette sur le thème «Vivre ensemble dans la Grande région » qui aura lieu le 7 novembre et la poursuite de Quo Vadis à Trèves autour de la thématique « de la coopération à la coopétition ».
Un programme chargé pour cette deuxième partie de l’année 2024 que vous pourrez retrouver en parcourant notre site.
Roger Cayzelle
Président de l’ IGR
LA LETTRE DE L’IGR
Die aktuellen starken populistischen Aufschwünge untergraben das europäische Ideal. Von der Dynamik, die Helmut Kohl und Jacques Delors in Gang gesetzt haben, sind wir derzeit weit entfernt.
Allerdings ist jetzt wirklich nicht die Zeit aufzugeben. Auf unserer bescheidenen Ebene wollen wi, r mehr denn je, Verbindungen schaffen, Begegnungen fördern, zum Nachdenken anregen und versuchen, Antworten auf die Fragen zu geben, die in Europa, aber auch in der Großregion gestellt werden.
Deshalb empfangen wir am 9. April in Metz Minister Peter Altmaier, der Angela Merkel viele Jahre begleitet hat.
Wir werden am 14. März 2024 in Thionville eine wichtige Konferenz zum Thema Wohnen im Grenzgebiet abhalten.
Am 4. Juni fahren wir in Belgien nach Martelange, um den Bürgermeister der Stadt zu treffen.
Dann folgen zwei weitere Höhepunkte: ein Forum in Esch/Alzette zum Thema „Zusammenleben in der Großregion“, das am 7. November stattfinden wird, und die Fortsetzung von Quo Vadis in Trier rund um das Thema „Von der Zusammenarbeit zur Coopetition “.
Ein voller Terminkalender im Jahr 2024, das gerade erst beginnt.
Roger Cayzelle
Präsident der IGR
LA LETTRE DE L’IGR
Édito
Les fortes poussées populistes actuelles mettent à mal l’idéal européen. Nous sommes loin actuellement de la dynamique qui avait été enclenchée par Helmut Kohl et Jacques Delors.
Ce n’est pourtant vraiment pas le moment de baisser les bras. A notre modeste niveau nous voulons plus que jamais créer du lien, promouvoir la rencontre, favoriser la réflexion et tenter de mettre en avant les réponses aux questions qui sont posées en Europe mais aussi dans la Grande Région.
C’est pourquoi nous recevrons à Metz le 9 avril le ministre Peter Altmaier qui accompagna Angela Merkel dans son action pendant de longues années.
Nous tiendrons un important colloque sur la question du logement dans l’espace transfrontalier le 14 mars 2024 à Thionville.
Nous nous rendrons en Belgique à Martelange le 4 juin pour rencontrer le bourgmestre de la cité.
Deux autres temps forts suivront dans le courant de l’année 2024 : un forum à Esch/Alzette sur le thème «Vivre ensemble dans la Grande région » qui aura lieu le 7 novembre et la poursuite de Quo Vadis à Trèves autour de la thématique « de la coopération à la coopétition ».
Un programme chargé dans cette année 2024 qui ne fait que commencer.
Roger Cayzelle
Président de l’IGR
LA LETTRE DE L’IGR
April 2024
LEITARTIKEL
Die aktuellen starken populistischen Aufschwünge untergraben das europäische Ideal. Von der Dynamik, die Helmut Kohl und Jacques Delors in Gang gesetzt haben, sind wir derzeit weit entfernt.
Allerdings ist jetzt wirklich nicht die Zeit aufzugeben. Auf unserer bescheidenen Ebene wollen wi, r mehr denn je, Verbindungen schaffen, Begegnungen fördern, zum Nachdenken anregen und versuchen, Antworten auf die Fragen zu geben, die in Europa, aber auch in der Großregion gestellt werden.
Deshalb empfangen wir am 9. April in Metz Minister Peter Altmaier, der Angela Merkel viele Jahre begleitet hat.
Wir werden am 14. März 2024 in Thionville eine wichtige Konferenz zum Thema Wohnen im Grenzgebiet abhalten.
Am 4. Juni fahren wir in Belgien nach Martelange, um den Bürgermeister der Stadt zu treffen.
Dann folgen zwei weitere Höhepunkte: ein Forum in Esch/Alzette zum Thema „Zusammenleben in der Großregion“, das am 7. November stattfinden wird, und die Fortsetzung von Quo Vadis in Trier rund um das Thema „Von der Zusammenarbeit zur Coopetition “.
Ein voller Terminkalender im Jahr 2024, das gerade erst beginnt.
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