La Lettre de l’IGR – Mars 2020

LA LETTRE DE L’IGR.

Mars 2020

L’EDITO

Écrire que nous traversons actuellement une période très difficile est un euphémisme. La crise sanitaire qui secoue la planète est bien sûr à prendre très au sérieux. Dans un premier temps des mesures de limitation des circulations s’avèrent nécessaires

La vérité objet dire qu’elles surviennent à un moment où les replis sur soi se développent un peu partout dans le monde. Plus que jamais il importe pourtant de ne pas céder à cette tentation du repli y compris bien sûr dans la Grande Région. Cet espace transfrontalier doit rester un territoire de coopération. De nombreuses initiatives existent. Nous en présentons plusieurs dans cette lettre. Il est essentiel de les soutenir et de développer des projets visibles, solidaires et efficaces.

Roger Cayzelle

Président

  

L’AGENDA :

 

Séminaire Grande Région « Marché du travail transfrontalier : quelles équations résoudre ? »

Présentation du Cahier de la Grande Région N° 2

La date : 6 avril 2020 14h00-16h00

Le lieu :  LISER, Maison des Sciences Humaines, Black Box  11, Porte des Sciences L-4366 Esch-sur-Alzette/Belval

Programme et inscription : https://www.liser.lu/?type=news&id=1875

 

Évolution à court et moyen terme de l’économie luxembourgeoise

Conférence organisée par le Cercle Européen Pierre Werner  avec le soutien de la Ville de Saint-Vith

La date : 22 avril 2020, 18h30 – 20h30

Le lieu : Salle du Triangel Vennbahnstrasse,2 B-4780 Saint-Vith

Programme et inscription : https://cercle-werner.aubange.be/2020/02/26/conference-du-22-avril-2020-a-st-vith/

 

 

RETOUR SUR….

L’Assemblée générale extraordinaire de l’IGR à l’IHK Sarrebruck  le 3 mars 2020

Olivier Groll, directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Sarre et président du Comité économique et social de la Grande Région a ouvert l’Assemblée Générale par une présentation du Comité Economique et Social de la Grande Région .

Les principaux points à l’ordre du jour étaient les suivants :

  • Suivi de l’exécution du budget 2019 – budget prévisionnel 2020 ;
  • Point sur le  » Forum d’avenir jeunes citoyens de la Grande Région  » ;
  • Révision des statuts (pour la reconnaissance d’utilité publique) ;
  • Initiatives 1er semestre 2020 ;
  • Les relations entre les territoires dans l’aire métropolitaine de Luxembourg.

Zoom sur le Forum d’avenir jeunes citoyens en Grande Région

L’IGR est actuellement missionné par le gouvernement sarrois pour le montage et la mise en œuvre de son projet dédié à la jeunesse à l’occasion de sa présidence du sommet de la Grande Région Objectif : que les jeunes citoyens développent ensemble les perspectives d’avenir de la Grande Région. De son côté  l’IGR met a disposition des experts pour accompagner les réflexions.

Le        Comité de pilotage du projet (qui compte six jeunes personnes actives) travaille donc à un enjeu important : comment la Grande Région peut-elle être mieux perçue par la jeunesse ?

Trois  groupes de travail ont déjà été constitués.

D’ici l’automne 2020, ces perspectives d’avenir doivent être transmises aux acteurs politiques responsables sous la forme de revendications concrètes.

Membre du comité de pilotage Charlotte Schneider a évoqué les événement à venir

  • Un rassemblement des groupes de travail au Grand-Duché de Luxembourg au printemps ;
  • Une rencontre avec les jeunes de Wallonie le 27 mars ou le 3 avril à Arlon ou Aubange ;
  • Le 18 avril 2020, une rencontre/marche sur la thématique du tourisme en Grande Région au Pays des 3 frontières (Apach, Schengen, Perl) organisée par Peter Moll ;

Pour aller plus loin : le site internet bilingue du Forum https://forum-jgr.com/fr/wir-sind/

Le compte rendu de l’assemblée générale a été envoyé par courrier électronique aux membres de l’IGR

La conférence de Vincent Hein à « Luxembourg économie » le 18 février 2020

L’économiste a présenté une étude de la fondation IDEA suggérant de s’appuyer sur l’émergence de la métropole transfrontalière qui se développe progressivement autour de la capitale luxembourgeoise.

Il a rappelé que depuis la naissance de la « Grande Région », en tant qu’espace de coopération institutionnalisé en 1995, le Grand-Duché de Luxembourg s’est indiscutablement positionné comme le principal centre de gravité économique et démographique de cette « petite Europe ».

Vincent Hein a souligné que si cette a dynamique est aussi spectaculaire qu’unique, elle n’est pas sans susciter de débat sur les limites et les vulnérabilités de son modèle de développement, dont la dimension territoriale transfrontalière est un élément indissociable. L’émergence d’une aire métropolitaine transfrontalière autour du Luxembourg L’interdépendance croissante entre le Luxembourg et les territoires frontaliers voisins a fait émerger une aire métropolitaine transfrontalière ou vivent entre 1,3 et 2,4 millions d’habitants (selon la définition choisie, voir L’une de ses principales singularités est que l’intégration transfrontalière ne s’accompagne pas d’une dynamique de convergence économique et sociale. Elle se caractérise également par des aubaines et des risques partagés, plaidant pour un renforcement de la coopération transfrontalière.

Il a enfin mis en avant 5 thèmes autour desquels  des actions seraient à mener :

  • (Continuer à) lever les freins à la mobilité
  • Développement économique : de la compétition à la « coopétition » ?
  • Renforcer l’intégration de l’offre de formation dans un contexte de « guerre des talents »
  • Une coopération « de proximité » pour renforcer la cohésion et l’attractivité de l’aire métropolitaine transfrontalière
  • Gouvernance et financement : expérimenter des solutions nouvelles

Voir l’étude sur  le site de la fondation IDEA   https://www.fondation-idea.lu/wp-content/uploads/sites/2/2019/11/IDEA_DT_N13_Codeveloppement_Transfrontalier_vers_un_modele_plus_soutenable_Novembre_2019.pdf

 

Les entretiens franco-allemands de Nancy 2020 Nancy  les 13-14 février 2020

Les Entretiens franco-allemands de Nancy sont organisés depuis trois ans par la Métropole du Grand Nancy en partenariat avec l’OFAJ, Sciences Po Campus de Nancy, l’Université de Lorraine et le Goethe-Institut Nancy.

Comme les années précédentes, ce rendez-vous a réuni de grands témoins français et allemands issus du monde universitaire, socio-économique, politique et culturel, pour deux journées d’échanges, de dialogue et de coopération territoriale européenne  à  la CCI Grand Nancy Métropole 13-14 février 2020. Plusieurs membres de l’IGR étaient présents.

C’est un cadre propice à l’émergence de coopérations et de mises en réseaux dans les domaines économiques et scientifiques. Ils s’inscrivent dans le besoin d’une ambition européenne renouvelée, adaptée aux défis de notre époque. Sous l’angle de l’innovation permanente et de la compétitivité durable, ont été traités certains des « nouveaux horizons » de l’Europe.

L’édition 2020 a abordé les questions suivantes :

  • Intelligence artificielle appliquée à la santé : état des lieux des stratégies régionales dans le Grand Est et chez ses voisins ;
  • Bois et forêt : en France et en Allemagne, mettre l’arbre au premier plan de la stratégie climatique ;
  • Nouveaux matériaux : bio-matériaux, matériaux innovants, point des coopérations engagées et à venir ;
  • France-Allemagne : après 2019 année des textes, 2020 année de l’action ? (en direct de Nancy et Berlin).

Face à la difficulté d’expliquer – et d’appliquer – les politiques publiques de long terme qui doivent en découler, a été rappelée la voie des territoires et de leurs élus, de France et d’Allemagne, confrontés au quotidien à la nécessité du dialogue et de la pratique constante de l’intelligence collective, au service de l’intérêt général.

Les échanges se sont conclus par la présentation, par André Rossinot,  de la Déclaration de Nancy 2020 pour une coopération franco-allemande renforcée.

Voir le programme détaillé

https://www.grandnancy.eu/fileadmin/fichiers/LA_METROPOLE/Relations_internationales/Programme_EFAN_2020.pdf

 

Ai_Now 2020  Maisons des Entreprises Metz Technopôle le 8 février 2020

« A.I now « est un événement conçu par Frédéric Schnur en 2019 pour revenir de façon annuelle, au milieu du 1er semestre, pour faire un  point régulier sur l’état de l’art, les tendances, les pistes de réflexion, et aussi des outils concrets relatifs à l’Intelligence Artificielle, à destination tant des professionnels que du grand public.

 

Le secrétaire général de l’IGR était présent lors de la matinée ouverte au grand public.

Manuel Masiello Consultant en IA (cabinet Deep42), après un rapide historique de l’Intelligence artificielle (dont la préhistoire remonte aux années 1940), a  rappelé que l’IA est un  ensemble d’algorithmes conférant à une machine des capacités d’analyse et de décision lui permettant de s’adapter intelligemment aux situations en faisant des prédictions à partir de données déjà acquises.

L’intelligence artificielle associe les logiciels à des composants physiques (ou « hardware ») qui peuvent être des capteurs, des interfaces pour l’utilisateur…

Ainsi l’IA permet :

  • D’analyser des textes ;
  • De modéliser des connaissances pour aider à la prise de décisions ;
  • De produire des connaissances grâce au « machine learning» ou apprentissage automatique ;
  • D’analyser des images ou des scènes en temps réel ;
  • De réaliser des actions.

La nouvelle ère de développement depuis 2017, s’appuie sur la puissance de calcul des ordinateurs, les big data (importance des GAFA) et le deep learning ou apprentissage profond , où la machine est capable d’apprendre par elle-même, contrairement à la programmation où elle se contente d’exécuter à la lettre des règles prédéterminées).

On ne comprend cependant pas vraiment comment fonctionne l’IA et n’oublions pas qu’ à la différence de l’homme, l’IA est pour le moment mono tâche.

Aurore Coince chargée de projet et de partenariat Université de Lorraine, a présenté le projet OLKi (Open Language and Knowledge for Citizens), lancé en mars 2019 qui est  un projet IMPACT Lorraine Université d’Excellence ancré dans le défi portant sur l’ingénierie des langues et des connaissances. Interdisciplinaire, le projet mêle l’informatique et les mathématiques aux sciences humaines et sociales.

Ce projet a pour objectif  de concilier deux problématiques : concevoir de nouveaux algorithmes d’apprentissage automatique dédiés à l’extraction des connaissances à partir de données langagières, et réfléchir et proposer des solutions qui garantissent un contrôle équitable, ouvert et partagé des données ainsi qu’une utilisation de ces données qui respecte le citoyen et sa vie privée.

Olivier Buchheit Ingénieur généraliste en mécanique et docteur en physique du solide fondateur de l’entreprise Sonopraxis, a brossé un tableau des usages sociaux de l’I.A.

Pour lui, notre époque est caractérisée par une explosion d’innovations technologiques et scientifiques catalysées par le digital. La vaste interconnexion des systèmes cyber physiques est maintenant bien au centre de notre développement socio- économique ; et la Data, véritable Pétrole Numérique, alimente à grands flots l’ensemble du système. Dans ce contexte, le Transhumanisme pousse cette interconnexion à son paroxysme : l’être humain-machine, comme assemblage partiel d’éléments technologiques repoussant singulièrement les limites biologiques, physiques et cognitives de l’individu, en lui ajoutant toujours plus de fonctionnalité dans le Grand Tout Connecté.

L’IA, au-delà de la mythologie que certains entretiennent,  relève en réalité d’un ultra empirisme qui peut se résumer à « apprendre sans comprendre », « décider sans comprendre » pour la machine et « exploiter sans pouvoir expliquer  » pour l’homme.

Gardons aussi toujours à l’esprit que si  l’Intelligence artificielle exécute à une extraordinaire vitesse des tâches précises, bien définies (le but de toute machine), l’intelligence humaine est multidimensionnelle, adaptative et autonome.

La cyber sécurité (protection des données) est un enjeu essentiel à l’échelle mondiale et nécessite une conscience collective et une gouvernance à ce niveau.

Laurent Casagrande, géographe et développeur numérique cofondateur de l’entreprise Greenberry, a clos la matinée par la thématique « La ville intelligente, quel apport pour le citoyen ? »

Le concept de ville intelligente, ou Smart City est aujourd’hui largement démocratisé et les chantiers de plus en plus nombreux. A l’heure de l’ultra connexion et des objets communicants, quels sont les enjeux actuels qui ouvrent les perspectives pour demain ?

Les principes éthiques qui doivent prévaloir :

·       Autonomie de l’humain / prise de décision ;

·       Robustesse technique et sécurité ;

·       Confidentialité et gouvernance publique de la donnée ;

·       Transparence ;

·       Diversité, non discrimination et équité ;

·       Bien être social et environnemental ;

·       Responsabilité.

Les enjeux essentiels pour les collectivités :

·       Identifier et comprendre les enjeux ;

·       Récupérer les données ;

·       Exploiter les données (en veillant à développer préalablement une culture digitale tant chez les élus que les techniciens) ;

·       Intégrer une réflexion partagée ;

·       Mettre en place une gouvernance et une gestion interne des données.

 

Séminaire transfrontalier Europ’Act « Ensemble, échangeons sur la plus-value des programmes européens pour nos territoires frontaliers ! Quel bilan, quelles perspectives, quelle ambition ? » Hôtel de la Région Grand Est Metz le 3 février 2020

Dans le cadre de l’étude de capitalisation de la Région Grand Est financée par le programme d’assistance technique Europ’Act, la Mission Opérationnelle Transfrontalière  et l’Euro-Institut de Kehl ont participé à l’animation de trois  séminaires successifs avec les acteurs de la coopération transfrontalière en Grande Région et dans l’Ardenne franco-belge. Ces évènements ont eu lieu à Strasbourg le 4 décembre 2019, Metz le  3 février 2020, ainsi qu’à Charleville-Mézières, le 10 février. Le secrétaire général de l’IGR  était présent à la journée qui s’est déroulée à Metz.

L’objectif du séminaire était  de :

  • Rendre compte des premiers résultats de l’étude réalisée à partir d’une enquête auprès des porteurs de projets et des institutions parties prenantes ;
  • Echanger sur la plus-value des programmes européens dans la mise en œuvre de projets structurants pour le territoire ;
  • Travailler au travers d’ateliers participatifs sur les perspectives d’accompagnement des projets pour la prochaine période de programmation européenne 2021-2027.

Il faisait suite à une enquête auprès des acteurs du transfrontalier en Grand Est (questionnaire adressé à près de 500 acteurs pour 182 répondants, et réalisation de 25 entretiens semi-directifs avec des instances et porteurs de projets : 10 Rhin supérieur, 9 Grande Région, 5 Ardennes, 1 Grand Est).

Les échanges ont porté autour de trois problématiques

  • Le contexte de mise en œuvre et l’pport des projets développés en Grand Est : une mise en œuvre dans le temps long des projets, et qui correspond à des besoins grandissants ;
  • Les obstacles et freins à la coopération : des obstacles à la coopération qui sont en partie résolus au travers de la mise en œuvre pratique des projets ;
  • La gouvernance des espaces transfrontaliers : de la mise en place d’institutions communes à la construction d’un espace politique partagé , un travail à compléter.

Voir le site de la Mission Opérationnelle Transfrontalière

http://www.espaces-transfrontaliers.org/actualites/news/news/show/ensemble-echangeons-sur-la-plus-value-des-programmes-europeens-pour-nos-territoires-frontaliers/ 

Dialogue Citoyen avec M. Nicolas Schmit, Commissaire Européen à l’Emploi et aux Droits sociaux-  » Ma mission: renforcer la dimension sociale de l’Europe!  » Université du Luxembourg, Maison des Arts et des Étudiants – Esch-sur-Alzette le 20 janvier 2020

« La révolution numérique bouleverse l’économie et transforme l’essence même du monde de l’emploi. Ces changements d’envergure, ainsi que la transition écologique, ou encore le Brexit, mettent à l’épreuve le modèle européen bâti sur le Socle des droits sociaux. Face à un avenir incertain, les Européens s’interrogent à juste titre sur les nouveaux défis à relever en matière d’éducation et de formation, sur l’évolution des conditions de vie et de travail, sur les stratégies collectives en matière de solidarité et de protection sociale, sur la préservation du dialogue social, propre à la démocratie et aux valeurs européennes. »

C’est autour de ces enjeux que  la Représentation de la Commission européenne au Luxembourg, l’Europe Direct Information Centre de l’Université du Luxembourg (EDIC) et leurs partenaires ont organisé le 20 janvier un dialogue citoyen avec le nouveau commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux.

Le secrétaire général de l’IGR était présent.

Voir les articles du Quotidien.Lu et du Luxembourger Wort

http://www.lequotidien.lu/economie/nicolas-schmit-lenorme-chantier-de-la-digitalisation-du-travail/

https://www.wort.lu/fr/international/le-green-deal-un-enorme-gisement-d-emplois-5e25c3a5da2cc1784e354657

Conférence débat « Saar-Lor-Lux, j’en fais quoi pour ma boîte ? » organisée par les Dirigeants Commerciaux de France Metz  au Novotel Metz Amnéville le 14 Janvier 2020 

 A l’invitation des Dirigeants Commerciaux de France Metz, le Président de l’GR, Roger Cayzelle a animé, le mardi 14 janvier 2020 au Novotel Metz Amnéville, une conférence débat autour de ces questions. Il était accompagné de Yves Sand, trésorier et Jean Salque secrétaire général.

Roger Cayzelle a d’abord rappelé les caractéristiques de l’espace de coopération que constitue la Grande Région : un espace transfrontalier qui s’étend de la Meuse au Rhin au cœur de l’Europe (65 000 km2  11millions d’habitants) ; un espace marqué par la diversité  :  4 pays, 2 espaces culturels, 3 langues, 5 entités, 11 partenaires ; Un espace marqué par des flux permanents et importants de travailleurs (et de consommateurs) transfrontaliers (240 500 en 2018, dont 78 % (187 600) vers le seul Luxembourg).

Il a ensuite évoqué les structurations qui se sont progressivement mises en place depuis la constitution de la Grande Région il y a vingt cinq ans (après la création de l’espace Saar Lor Lux en 1971).

Après avoir rappelé le contexte dans lequel, depuis le milieu des années 1990, l’idée d’Europe intégrée est en déclin et les institutions européennes sont ressenties comme éloignées des citoyens, il a souligné les deux faiblesses qui handicapent l’appropriation par les citoyens de l’idée de Grande Région : le manque de visibilité et d’incarnation politique.

Il a enfin précisé les deux défis majeurs (en interaction) auxquels la Grande Région est et sera confrontée

  • Le vieillissement de la population et une raréfaction de la population active ;
  • l’émergence du Luxembourg qui fait exploser les flux et crée des ruptures.

Les échanges avec les participants ont porté sur les principaux enjeux qui découlent de ces défis :

  • élaborer une stratégie prospective à l’échelle de la Grande Région (intérêt du Schéma de Développement Territorial en cours de finalisation) comme cadre des relations et des projets entre les partenaires, au service d’un développement intégré ;
  • développer un marketing territorial commun ;
  • imaginer un grand projet structurant ;
  • amener l’ensemble des acteurs des territoires de l’aire métropolitaine de Luxembourg à intégrer l’idée de coresponsabilité dans le développement équilibré et soutenable de cet espace 

Entre visions et reflets Quo Vadis Grande Région « Besoins des talents de nos entreprises : de la compétition à la coopération » Table-ronde enjeux croisés de formation recrutement  – CCI Moselle Métropole Metz  le ,4 décembre 2019

Cette rencontre s’inscrivait dans le cycle des travaux « Quo vadis Grande Région ? » qui rassemble les acteurs de l’économie, de la formation et de l’emploi de la Grande Région à l’invitation de la Chambre de commerce Luxembourg, de l’Institut de la Grande Région, de la SOLEP et de la Fondation IDEA, et ce jour, de la CCI Moselle Métropole Metz

La table ronde, modérée par Guy  Keckhut a réuni  : Fabrice Genter Président CCI Moselle Metz Métropole ; Isabelle Schlesser ADEM – Agence pour le développement de l’emploi ; Vincent Hein Fondation IDEA asbl ; Jean Arnould Pôle formation UIMM Lorraine ; Pr Michel Fick Université de Lorraine et Joël Berger Directeur C2IME.

Les riches échanges ont porté sur les problématiques énoncées à l’ouverture par Guy Keckhut :  » Si la Grande Région est un espace hétérogène sur le plan socio-économique, force est de constater que la problématique des difficultés de recrutement transcendent ses frontières internes, avec une acuité croissante. Reprise et/ou expansion économique, digitalisation, « montée en gamme » de certains secteurs, déclin démographique, inadéquation entre les compétences recherchées et les qualifications des actifs, (im)mobilité géographique, manque d’attractivité de certains métiers, exigences d’une meilleure qualité de vie au travail / d’un équilibre vie privée/vie professionnelle raisonnable … les raisons pouvant expliquer les tensions sur l’offre de travail sont nombreuses et les entreprises comme les pouvoirs publics concernés doivent s’y adapter mais surtout trouver rapidement des solutions innovantes et durables… et sans doute mieux coopérer !

L’objet de cette rencontre est de mieux cerner les contours de ce que l’on pourrait parfois appeler « une  compétition voire guerre des talents « , d’identifier les principaux secteurs concernés et les compétences qui leur font défaut et de mettre en avant des solutions, notamment en matière de coopération, qui pourraient bénéficier à notre espace transfrontalier… »

En conclusion,  Roger Cayzelle a évoqué les quatre questions qui lui ont paru  essentielles à l’issue des échanges :

  • l’objectivation et le partage des données pour un diagnostic étayé ;
  • la prospective relative aux évolutions des compétences et des qualifications (en ayant une attention particulière pour les personnes les moins qualifiées) : quelle méthodologie ? Comment mieux anticiper ?
  • le développement de formations partagées ;
  • la mobilisation des politiques (attractivité territoriale).

Atelier-débat de l’Observatoire interrégional du marché de l’emploi (OIE)  « Les marché de l’emploi transfrontalier au cœur de l’Europe – Observer pour agir » Maison Robert Schuman Scy Chazelle 3 décembre 2019

Le secrétaire général de l’IGR était présent à cette rencontre organisée dans cette maison historique porteuse de symbole  et qui a réuni près de soixante participants venus de tous les versants de la Grande Région

Le compte rendu de cette rencontre à été publié par l’OIE sur son site web.

https://www.iba-oie.eu/Detailseite.62.0.html?&L=1&tx_news_pi1%5Bnews%5D=102&tx_news_pi1%5Bcontroller%5D=News&tx_news_pi1%5Baction%5D=detail&cHash=2d5377a4a68c9bddfe6a243d0a0ef7ed

Colloque Cercle Européen Pierre Werner « La coopération entre les communes frontalières belges et luxembourgeoises, un instrument : le CBCT ? – La mobilité » Salle de la Stuff Guerlange le 22 novembre 2019

Le président et le secrétaire général de l’IGR ont participé à ce colloque organisé par le Cercle européen Pierre Werner en partenariat avec une vingtaine d’acteurs.

Le programme et les différentes intervention sont publiés sur le site du Cercle Pierre Werner https://cercle-werner.aubange.be/documents-2/conferences-et-colloques/colloque-du-22-novembre-2019-a-guerlange-aubange/

Voir aussi l’article du Paperjam https://paperjam.lu/article/rendre-plus-forte-relation-bel?utm_medium=email&utm_campaign=22-11-2019-Matin&utm_content=22-11-2019-Matin+CID_c83e28b5984d9367617f2c181169d4f1&utm_source=Newsletter&utm_term=Rendre%20plus%20forte%20la%20relation%20belgo-luxembourgeoise

4e Forum Grande Région UNI GR Center for Border Studies  » Redynamisation des centres villes : une analyse du comportement des consommateurs en zone transfrontalière dans la Grande Région  »  Maison de la Grande Région Esch-sur-Alzette le 21 novembre  2019

Le secrétaire général de l’IGR était présent à ce forum consacré au comportement des consommateurs et à ses impacts sur le commerce et les centres villes dans un territoire transfrontalier.

La présence de deux représentants du Forum Transfrontalier de l’Arc Jurassien franco-suisse a permis une approche comparative très enrichissante entre deux territoires transfrontaliers

Voir le Site de l’UNIGR CBS   

http://dev-center-border-studies.uni-gr.eu/fr/activites/societe/redynamisation-des-centres-villes-une-analyse-du-comportement-des-consommateurs

Voir le compte rendu rédigé par Pascale BRENET, Docteur en sciences de gestion et membre du Comité du Forum Transfrontalier Arc Jurassien, qui est intervenue à la table ronde

https://www.forum-transfrontalier.org/de-larc-jurassien-a-la-grande-region-questions-autour-de-la-distribution-peripherique-et-massive/

« Le développement territorial dans les régions métropolitaines transfrontalières » Conférence « ESPON » à l’Université du Luxembourg, Esch-Belval le 21 novembre 2019

Le secrétaire général de l’IGR a participé au point annuel du programme ESPON (European Spatial Planning Observation Network) .

L’objectif du programme de coopération ESPON est de soutenir le renforcement de l’efficacité de la politique de cohésion de l’Union Européenne  et d’autres politiques et programmes sectoriels au titre des Fonds structurels et d’investissement européens (Fonds ESI), ainsi que les politiques de développement territorial aux niveaux national et régional, par la production, la diffusion et la promotion de données factuelles territoriales couvrant l’intégralité du territoire des 28 États membres de l’UE et des quatre pays partenaires que sont l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

Voir le site du point de contact ESPON

https://espon.public.lu/fr/actualites/2019/Retour_conference_2019.html

Voir le site du portail de l’aménagement du territoire du Grand Duché de Luxembourg (intervention du Ministre Claude Turmes)

 https://amenagement-territoire.public.lu/fr/actualites/2019/Novembre2019/Espon_annual.html

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